Watrewolrd DTS...loading JPG Image... Merci de patienter...

DVD 9;  NTSC, Zone 1.

English 5.0 @ 1536 Kbps

English Dolby Surround 2.0 @ 192 Kbps Sous-Titres japonais
  environ 1.85:1 Couleurs, ? min, Menu Fixe et Muet

(Deuxième Trimestre 1999).

 

   Inutile de publier une énième critique de ce film, nous nous contenterons ici de donner un avis partiel , très bref, avant d'aborder l'appréciation de la bande-son DTS. 

   Kevin Reynolds nous livre là une oeuvre en tous points désolante, entière certes, mais au rythme fortement lancinant. Il en résulte une oeuvre fort mal charpentée et surtout emprunte d'incohérences stylistiques majeures. A la fin, un authentique sentiment d'incomplétude doublée d'un inachèvement chronique envahissent le spectateur. En dépit d'une construction fort habile, il n'y a rien, mais alors rien à sauver de cette fable post-apocalyptique qui a dû laisser "coi" bien des spectateurs... mais cela n'engage que moi! 

   Mais passons maintenant à l'appréciation de la bande-son. Waterworld fut l'un des tous premiers titres à bénéficier d'une édition séparée en DTS (Avril 1999). Tout d'abord, il nous faut signaler la grossière erreur présente sur la jaquette: Waterworld n'a jamais été mixé en 5.1 total: en effet, il n'y a jamais eu de canal de basses séparé, (le .1 de 5.1). De fait, on ne peut réellement apprécier tout le potentiel du DTS avec ce titre, même si la bande-son présente une certaine dynamique. Les basses seront donc présentes sur les enceintes principales: pour les entendre, il faudra impérativement posséder des enceintes dites "pleine-bande", c'est à dire à même de restituer ET de reproduire les fréquences inférieures à disons 80-100 Hz. Le manque de .1 est particulièrement dommageable ici. Les maintes explosions qui émaillent la bande-son (et qui représentent probablement ce qu'il y a de mieux dans le film) sont en effet fortement anémiées, et ne paraîtront pas plus conséquentes que le craquement d'une allumette que l'on allume si les enceintes ne suivent pas...

    Pour le reste, les dialogues sont particulièrement naturels, et la mise en scène sonore, à défaut d'être précise et prégnante, ne manque ni de dynamique ni de présence, et ce même si la version Surround "de secours" présente sur le même DVD offre encore plus de présence globale, voire même plus d'effets... Bizarre bizarre, mais replaçons le film dans son contexte "temporel": Waterworld a été mixé à une "époque" où les bande-son n'étaient pas aussi dynamiques et présentes que de nos jours. Mais quand même... comme quoi, le DTS peut aussi faire preuve de faiblesses. Les scènes dites d'action bénéficient quand à elles d'une scène sonore ample et généreuse, et surtout, on y décèle, à défaut de vraiment le percevoir, un avantage technique du DTS: en Dolby Digital, les évènements sonores sont diffusés sur chaque enceintes, ce qui, indéniablement, crée un phénomène de "trou sonore" entre les enceintes. En DTS, les 5 canaux sont diffusés de manière continue, et ici particulièrement, les effets de passage d'objets furtifs entre les enceintes est particulièrement harmonieux, et surtout bien plus directifs: leurs trajectoires virtuelles sont rendues nettement plus présentes par le DTS, les "trous sonores" étant remplis par des éléments de "transition" que l'on distingue parfaitement, et qui participent à l'homogénéité et à la cohérence de la bande-son.

    La musique bénéficie d'une belle présence, mais manque cruellement de dynamique. Les moments paroxystiques du film (s'il y en a...) manquent aussi de dynamique et de présence, mais dans l'ensemble, le surcroît de définition offert par le DTS est particulièrement mis en valeur par les enceintes arrières: définition, clarté, délinéation des évènements...bref, les arrières sont bien plus définis, bien plus réels en DTS (séquence de fin, sur la plage... mouettes... bruits d'eau...).

    Rien de bien remarquable avec cette bande-son, nettement en retrait par rapport à d'autres du même acabit. Son principal avantage est de discrètement retranscrire des atmosphères. Les 5 canaux sont mis à contribution, et créent de ci de là une perspective sonore holographique allant de peu à assez convaincante... Moyennement engageant dans l'ensemble. Vivement James Bond ou Titanic en DTS !

 

Équilibre Sonore:               12/20

Définition spatiale:            12/20

Présence:                            11/20

Dynamique:                        12/20

Fidélité / Naturel:               11,5/20

Enregistrement Musique:  11/20

Activité Surround:              11,5/20

0.1  LFE:                              /  (DTS 5.0)

GLOBAL:                   11,5/20

 

*Testé par CORNWALL. Matériel: Amplificateur Denon AVC3800, Décodeur DTS Millenium 2.4.6 (réglages médians, gain: normal/élevé), Lecteur DVD Toshiba SD2109, Enceintes frontales JM LAB Opal 609 Bi-câblées, centrale Opal CC 10, Arrières Jamo Sur. 160, Caisson Yamaha YST 40. Téléviseur: Phillips 100 Hz :-(  82 cm. Câblage haute-définition.