THE DANCER
GENERIQUE |
Réalisation | Fred Garson |
Chef Opérateur | Thierry Arbogast (AFC) |
Musique | Pascal Lafa P O Z |
Montage | Sylvie Landra |
Sound Designers | Ken Yasumoto (designer); Pierre Excoffier; François Groult, Hervé Buirette, Didier Lozahïc (mixage). |
Conseiller DTS | n/a |
Conseiller Dolby | n/a |
INFORMATIONS TECHNIQUES |
Transfert de données D.T.S | VO et VF @ 754 Kb/s (Half Rate) DTS 5.1 |
Transfert de données D.D. | VO et VF @ 448 Kb/s |
Langues | Français & Anglais DD 5.1 Français et Anglais DTS 5.1 |
Sous-titres | Français (blancs) |
Menus | Animés et sonores. Intro. animée. (DD 2.0) |
Jingle DTS | AUCUN |
Changement "à la volée" | Oui, possible. |
Éditeur | Pathé, Décembre 2000 (version location) |
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2.35:1 environ, sur Transfert Anamorphique. env. 90 min. |
Suppléments:
Un court
Making Of commenté par le réalisateur... et la bande-annonce (DD 2.0)
LE FILM
Nous allons faire bien plus court que d'habitude: The Dancer partait d'une idée qui n'était pas neuve mais qui avait le mérite de proposer un traitement stylé, chorégraphié d'une histoire singulière. Au traitement graphique initialement programmé s'est subsisté un cinéma de la seconde, informel, laid, et surtout complètement inconsistant et vide de toute prétention. Produit par Besson, cette fable audio-visuelle, pas si 'clipesque' que ça finalement se donne comme image d'un film qui s' est sans aucun doute pensé mais qui ne s'est pas encore trouvé... Un déséquilibre maladif plombe cette histoire d'une jeune femme muette surdouée qui ne cesse de déambuler dans un New-York, vivant en perpétuelle représentation.
IMAGES
Oublié American Pie, disparus les pixels de Sleepy Hollow, l'image offerte par ce DVD est lumineuse, fine, satisfaisante. Les couleurs sont correctement saturées, la définition précise et assez cristalline, et la compression ne montre que très peu de signes de faiblesse. Il faut dire aussi: un film d'une heure et demi, quatre pistes son et très peu de suppléments, cela suffit pour caser un certain nombre d'éléments tout en préservant un niveau de qualité très nettement au dessus de la moyenne. Propre et stable.
SON
Mixé au studio Digital Domain que Besson désira puis concrétisa (il y mixa son Jeanne d'Arc et Kassovitz ses Rivières Pourpres), on m'avait déjà prévenu que la bande-son de ce film avait bénéficié des soins de nombreux experts. Difficile d'être réellement déçu par cette bande-son qui constitue le moteur essentiel du film. Le mixage artistique est ultra efficace: il utilise tout l'espace acoustique du début à la fin. Effets tournoyants, musique techno et dance multicanale, tout l'apanage du son numérique peut s'exercer en toute quiétude dans un espace qui lui semble dédié. Le soutien est total, les basses nombreuses et assez profondes... dans le genre efficace et clair, on ne fait pas mieux. Le design acoustique accompagne l'histoire avec maestria et, n'ayons pas peur des mots, virtuosité aussi.
Les quatre bande sons présentes sur le DVD semblent restituer l'ambiance cinéma avec force, panache et conviction. Toutes le pistes sont d'un dynamisme inouï par moments, mais aussi banal à d'autres. Un niveau "décilbélique" global placé très haut (plus que le normale) et une utilisation simultanée des six canaux quasi permanente.
Là où certains n'ont vu aucune différence entre les différents codages, nous avons décelé des différences remarquables et on ne peut plus évidentes. Les versions DTS propulsent la dynamique vers des sommets et 'booste' littéralement la musicalité, tout en maintenant une qualité, une clarté et une finesse en tous points remarquables. Les effets de transition d'une voie vers une autre sont ainsi bien plus "holographiques" (pour reprendre un concept critique bien connu de certains audiophiles) et bien plus convaincants: aucun 'trou" sonore ou différence de flux entre les canaux. Cohérence et clarté, dynamisme et entrain caractérisent le mieux la version DTS VO. Les nombreux passages musicaux (omniprésents) bénéficient d'une profondeur acoustique et d'une délinéation immédiatement notable, ce qui est loin d'être le cas, bien souvent, dans la version Dolby Digital. Les ambiances sont nettement plus affinées en DTS, là où elles manquent de texture, de fibre et de prestance en Dolby DIgital. Toujours cette clameur, cette onde de médium qui remplit la salle d'écoute en DTS sans l'alourdir. Des aigus ultra propres identiques d'une version à l'autre, des basses égales (tout de même réellement plus propres en DTS)... En fait, il n'y a pas de différences à proprement parler entre les codages, mais à l'écoute, les sensations psycho-acoustiques sont tout autres. Cette version DTS VO transcende littéralement la version Dolby Digital. Très impressionnant par moment (chanson multicanale vers 48:20). Peu de différences notables au début (on prend peur pour les pistes DTS...), des effets différents sur le générique selon que l'on est en VF ou en VO, mais la suite est assez fascinante, vraiment.
Pour ce film animé d'une indiscutable énergie musicale, la version DTS amène une "couche" de définition supérieure: tout est plus brillant, plus présent, plus texturé, plus vibrant. Pour se rendre compte de ses différences, nous avons bien pris note que la version DTS est relevée d'environ 4 Db par rapport à la version Dolby. Même après avoir égalisée les deux bande-sons, ce sont les versions DTS qui demeurent le plus convaincantes. A ce mixage artistique exceptionnel se rajoute un rendu sonore en tous points remarquable. Pas aussi impressionnant que la piste DTS de Six Pack (un sommet en zone 2 pour ce qui de l'édition DTS), mais on ne peut plus remarquable. Les chiffres parlent d'eux mêmes:
VO DTS |
VO Dolby Digital |
Equilibre Sonore 15,5/20 Définition Spatiale 16,5/20 Présence 16,5/20 Dynamique 17/20 Fidélité / Naturel 15,5/20 Reproduction Musique 17,5/20 Activité Surround 16/20 Niveau L.F.E 15/20
GLOBAL: 16,20 / 20 |
Equilibre Sonore 14/20 Définition Spatiale 14,5/20 Présence 15/20 Dynamique 15/20 Fidélité / Naturel 14/20 Reproduction Musique 16,5/20 Activité Surround 15/20 Niveau L.F.E 15/20
GLOBAL: 14,90 / 20 |
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Différences DTS vs DD: Niveau 3, Conséquentes et nettes. DTS bien en avant devant le DD. |
Matériel utilisé pour ce test: Amplificateur Denon AVC 3800, Décodeur DTS Millenium 2.4.6 (mode manuel, réglages médians), Lecteur DVD Toshiba SD2109, Enceintes frontales JM LAB Opal 609 bi-câblées (configuration "trois voies" par ajout d'une deuxième bobine concentrique et d'un filtre approprié), centrale Opal CC20, arrières Jamo 160, caisson de basse fréquence Yamaha YST 40. Téléviseur Phillips 100 Hz commutable en mode 16/9. Câbles audio-vidéo haute-définition.