DVD 9, PAL, Zone 2

English, Français 5.1 @ 768 Kbps. (20 Bits, 48 Khz).

English, Français 5.1 @ 448 Kbps. (20 Bits).
  environ 1.85:1 Couleurs, 136 min environ. Introduction et menu animés et musical.  Gaumont Columbia Tristar; Opening, 13 Mai 2000

Suppléments: Teaser et  bande-annonce en DD 2.0 (français...), 3 pages de critiques, Interview de Spike Lee (3 min 06), Fimographies, interview de Stéphane Bourgoin, spécialiste des "Serial Killer" (environ 20 min).

 

Bugs / Problèmes:  

* Impossibilté de changer de langue (et de codage) en cours de lecture...

* Aucune mémoire de position lorsque l'on repasse par le menu (il faut mémoriser mentalement la durée écoulée... dur dur pour les comparaisons de codages)

* Curieusement, les lecteurs et les décodeurs/ampli/préamplis ne détectent que du DTS 2.0, alors que le son est bel et bien en 5.1 ...

 

LE  FILM

 

     Présenté lors du Festival International de Cannes en 1999, Summer of Sam parvient à concentrer les comportements stylistiques majeurs de l'auteur de Do the Right Thing et du superbe Clockers, sans pour autant dépasser le cadre de" l'anecdote". Son film, tout imprimé de langueur et empreint d'un certain équilibre réussit pourtant à capter un "état des choses". Spike Lee y approche également, davantage qu'il ne s'en occupe, des personnages peu communs, ce qui lui permet de travailler, entre autre,  la notion de marginalité, approfondissant de surcroît les thématiques et les considérations sociales, existentielles et morales qui font de chacun de ses films une expérience de la vérité dans sa plus froide objectivité. Sous couvert d'une chronique quasi-nostalgique de l'époque de la "discofever", le cinéaste nous brosse le portrait réussi certes, mais aussi schématique et emprunté d'une société en pleine mutation interne et externe, vibrante sous les sons libérateurs de la disco, exaltante dans tous ses excès, contradictoire et incohérente dans les choix normatifs et stabilisateurs qu'elle parait s'imposer. L'œuvre est grave, âpre, rêche, et ce qui est certain, c'est qu'elle ne sera pas du goût de tout le monde! Pour un titre édité en DTS, c'est encore un choix assez radical que nous proposent les éditeurs français...

    DVDRAMA propose une superbe étude du film de Spike Lee, et l'auteur de ces lignes vous y convie chaudement.

 

  Critique SON 

 

      Opening propose ici 4 bande-son: chaque langue (anglais et français) a droit à deux versions numériques: DD et DTS. Si l'écoute POURRAIT favoriser le DTS, il convient encore ici de souligner le manque presque total de différences audibles et perceptibles entre les deux codages. Dynamique débridée et qualité d'enregistrement sont au rendez-vous, pas de ré-égalisation...mais aussi peu, voire aucun effet arrières. Les voies frontales sont chargées de moult détails, tandis que l'espace acoustique n'est que rarement ouvert sur l'arrière...

    Tout ceci étant dit, concentrons nous sur les différences. Une écoute comparative fera clairement apparaître l'avantage ... du côté de la version Dolby Digital. En effet, celui-ci est nettement plus fin dans son approche de la définition et de la clarté de la masse sonore. Toutes les voies sont réellement mieux séparées, et, indéniablement, lors des nombreux passages musicaux, on perçoit bien mieux les effets stéréophoniques. La lecture globale est ainsi plus évidente, plus claire et plus précise que le DTS qui ne propose qu'un gonflement inutile de la présence globale, écrasant de fait les détails, au profit d'une présence, voire d'une dynamique plus affirmées, mais nettement moins intéressante en terme de créativité et de précision. Cependant, les effets arrières paraissent mieux intégrés à l'ensemble, et un perspective un peu plus naturelle dans certaines scènes seulement se fait remarquer. La présence des événements sonores en DTS est en effet plus proche d'une vraie sonorité, mais le Dolby Digital l'emporte presque haut la main, pour la bonne et simple raison qu'il le fait aussi bien!

    La plus grosse déception: il y a bien plus de basses dans la version Dolby Digital: sur les chansons, c'est bien plus puisant et expressif qu'en DTS où les basses sont presque au même niveau que le reste des voies. Rien de brille réellement en DTS, tout est assez constant, sans nuances... bref, une fois de plus, c'est le contraire de l'effet recherché qui se produit avec le DTS... Désolé, à nouveau, d'avoir à le dire, mais... c'est du vécu... . Et les coups de feu du calibre 44 ! Bien plus pétants en Dolby Digital ! Que de basses, que d'éclats !!! Le DTS à côté parait convenir (c'est presque pareil) mais bien plus tassé. Il s'exprime bien moins bien... et parait presque "industriel" et désincarné dans son approche. Le gros coup de basse du chapitre 19 (lorsque Vinnie flanche et perds pied, rupture de son équilibre mental), que l'on pourrait croire superbe si l'on écoute que la version DTS est identique à ce que nous sert le Dolby Digital... qui généralement fait moins bien que ça... TAXI arrive le 7 Juin...

    Sur Summer of Sam, le DTS se concentre sur les voies avants, qu'il tasse un peu (mais ce n'est pas si désagréable). Le Dolby Digital quant à lui propose une approche tout autre, classique par rapport à ce que l'on a l'habitude d'entendre, mais qui a le mérite d'être efficace et notable. Bref, encore une petite déception. Tout ce que j'espère personnellement , c'est que personne ne découvre le DTS avec ce film !! Ce serait vraiment du gâchis, et cela risque, à plus large échelle, de fortement décrédibiliser ce système sonore qui, en ce moment, ne nous offre que l'ombre de ce qu'il est capable de faire... et que l'on sait qu'il peut faire! 

 

 

BILAN (Version DTS)

Équilibre sonore:             14/20

Définition spatiale:          13/20

Présence:                         14/20

Dynamique:                     14/20

Fidélité, naturel:              13,5/20

Reproduction musicale   14.5/20

Activité Surround:           09/20

Niveau LFE:                    11/20

Global:                   12,90/20

Différences DTS vs DD: Niveau 1, Absentes... 

 

Matériel utilisé pour ce test: Amplificateur  Denon AVC 3800, Décodeur DTS Millenium 2.4.6 (mode manuel, réglages médians), Lecteur DVD Toshiba SD2109, Enceintes frontales JM LAB Opal 609 bi-câblées (configuration "trois voies" par ajout d'une deuxième bobine concentrique et d'un filtre approprié), centrale Opal CC10, arrières Jamo 160, caisson de basse Yamaha YST 40. Téléviseur Phillips 76cm 100Hz. Câbles audio-vidéo haute-définition.

Testé par CORNWALL. Pas d'accord? Donnez-nous votre avis:

 

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