STARGATE Ultimate Edition

Critique par Cornwall

INFOS TECHNIQUES DVD

APPRÉCIATION / ÉCOUTE / CRITIQUE

 

 

DVD Zone 1 

 

Editeur Vidéo

   Artisan

 

Réalisé par

   Roland Emmerish

 

Chef Opérateur

  

"Sound Designers" 

    

 

Taux de Transfert des Données Audio-Numériques

DTS

Dolby AC3

754.50 Kbps

448 Kbps

 

 

Langues Disponibles

 

5.1 DTS Anglais
5.1 DD Anglais

 

Sous-titres

      Espagnols

 

Format Image

     2.35:1 CinémaScope

     (Master Anamorphique)

 

Présence de logo DTS en ouverture?

      Aucun...

 

Changement piste son à la volée

      Possible

 

Menus thématiques

      Animés et musicaux.

 

2 DVD 9, 129 minutes environ

 

Est-il encore besoin de présenter ce film, classique consacré de la science fiction des années 90, présenté ici dans un métrage plus long de quelques minutes (une dizaine), et dans une édition DVD que l'on nous promet ultime. Le master image st absolument impeccable mais présente néanmoins un grain très important par moments, tandis que le rendu alterne entre le granuleux (ponctuel) et le lisse absolu (scènes de désert etc...). La définition est de tout premier ordre tout comme la saturation des couleurs et la gestion des contraste. A noter que ce dernier aspect pose de temps à autre des problème de profondeur dus à une compression un poil capricieuse. Au final, le CinémaScope du film fait plaisir à voir dans cet écrin numérique qui ne devrait laisser personne indifférent. Qualité égale à quelque détails près sur la version longue du réalisateur (disque 1) et le montage cinéma (disque 2). Peu de réels suppléments (un mini documentaire mais un commentaire audio plutôt somnolent d'ailleurs...) mais une belle prestation d'ensemble qui ravira les fans de ce film désormais sacré qui séduit aujourd'hui encore par l'efficacité de son projet de mise en scène, la qualité de ses effets visuels et la performance (allons-y franco) de ses acteurs, au diapason dans une genre qui semble leur être naturellement dévolu. Artisan livre là une version définitive du film, peu onéreuse (encore moins sur internet comme vous vous en doutez) et que l'on vous recommande chaudement, en particulier pour la pertinence, l'efficacité et l'ampleur surprenants de la piste DTS (présentée en Mi-Débit et en DTS ES Matrix).

 

La bande son DTS justement est ici d'une belle efficacité. Immanquable, sa supériorité ne se joue pas essentiellement sur le plan technique. Au niveau perceptuel, elle propose une écoute moins stridente et moins fatigante à l'oreille que la piste Dolby Digital 5.1. Sans parvenir  au rendu velouté et très doux qui caractérise et caractérisera toujours le codage PCM Surround, la piste DTS émarge une myriade de détails au sein d'un univers sonore et sonique de tout premier ordre. L'activité de tous les canaux est permanente  et extrêmement intense. Pour un fil datant de 1994, mixé en DTS (seul format numérique, en plus!), le résultat étonne aujourd'hui encore par la pertinence acoustique proposée: de l'enregistrement (qui accuse sans doute un peu le poids des âges mais qui est plus clairs que certains mixages contemporains... c'est dire!) au mixage, les résultats sont passionnants et surprenants. Finesse, efficacité scénique, superbes créations soniques... On devine un remixage ou plutôt une remise à niveau (notamment pour la voie surround annexe matricée), mais le tout semble être placé dans un ensemble d'une rare cohérence qui optimise en permanence la scène sonore. 

 

Lors de certains moments clés (le franchissement de la porte ou les séquences d'attaque voire lors de moments calmes comme l'ambiance subsonique de la base américaine dans l'Arizona qui de développe à partir du subwoofer), la dynamique globale grimpe d'un bon cran et les canaux s'ouvrent littéralement pour révéler un espace sonore des plus percutant. Spectaculaire et enlevé. La piste DTS ES souligne encore plus la profondeur des basses fréquences, de même qu'elle affine la texture globale de la scène sonore en opérant une distribution du flux de données plus ample, plus fluide surtout, et ô combien plus précise! Les détails brillent littéralement (vent etc...) et offrent une perspective d'évocation encore plus riche et efficace. En dépit de l'âge des éléments de base, le résultat dépasse presque l'entendement. En comparaison, le codage Dolby Digital affiche une scène sonore tout aussi efficace mais très nettement moins enlevée, plus schématique, au son qui semble collé et restreint au niveau des centres émissifs des enceintes du système. Cloisonnée et amoindrie, la pertinence de la scène sonore perd indéniablement en texture et en pouvoir de recouvrement... La version DTS se caractérise par une ouverture des canaux plus marquée et un gain de dynamique et de vérité que n'importe qui pourra observer sans grand mal. Excellemment bien réussi! La version Dolby Surround du laserdisc était déjà épatante d'efficacité, mais la version 6.1 la dépasse, évidemment, sans difficulté aucune. La musique particulièrement bénéficie d'une intégration parfaitement réussie dans le plenum sonore du film: en DTS, elle affiche des comportements plus musclés et une stature incomparable à celle proposée en Dolby Digital sur certaines séquences.

 

 

 

 

NOTES CONCERNANT LA PISTE DTS

ÉQUILIBRE SONORE  15 /20

PRÉSENCE

 16.8 /20
DYNAMIQUE                          16.5 /20
FIDÉLITÉ / NATUREL                     14 /20
REPRODUCTION MUSIQUE    15 /20
ACTIVITÉ SURROUND       16.8 /20
NIVEAU L.F.E                15.6 /20 
DÉFINITION SPATIALE                     16.8 /20
Note Globale        16 /20 (environ)

DIFFÉRENCES DTS-DD (Cliquez ici pour en savoir plus)

8/10, Piste DTS bien plus convaincante. Excellente édition, en dépit du grain sur le master et de quelques soucis de compression.

A noter que les notes ci-dessus tiennent compte à la fois du mixage artistique et des résultats techniques.

MATÉRIEL DE TEST: Amplificateur Denon AVC 3800, Décodeur DTS externe Millennium Technology 2.4.6, Enceintes JM LAB Opal 609 (mode trois voies) bicâblées, Enceinte centrale JM LAB Cobalt (2000) CC-800 bicâblée, Enceintes surround Jamo SR 160, Caisson de basses Yamaha SW300 (31 cm, forward firing), Lecteur DVD-Vidéo-Audio-SACD Pioneer DV-656 Dézoné, Téléviseur 16/9 Phillips, Câbles haute-définition. télécommande universelle JBL TC-1000.

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