GÉNÉRIQUE |
Réalisation | Alain Berberian |
Chef Opérateur | |
Musique | Elia Cmiral |
Montage | |
Sound Designers | Frédéric Dubois (monteur son), John Whynot (mixage), Gérard Lamps |
Conseiller DTS | Hervé Roux (également crédité comme "Mixage 2") |
Conseiller Dolby |
INFORMATIONS TECHNIQUES |
Transfert de données D.T.S | VF @ 754 Kb/s (Half Rate) DTS 5.1 |
Transfert de données D.D. | VF @ 448 Kb/s |
Langues | Français DD 5.1 Français DTS 5.1 |
Sous-titres | Français (blancs) |
Menus | / |
Jingle DTS | AUCUN |
Changement "à la volée" | Oui, possible. |
Editeur | Pathé, Février 2000 (vente) |
![]() |
2.35:1 environ, sur Transfert Anamorphique. env. 110 min. 12 chapitres |
Affiche du film en Haute Définition.
CRITIQUE PAR Anthony Delepine
Quelle bonne surprise pour un film qui na pas fait grand bruit lors de sa sortie en salle (on se demande d'ailleurs pourquoi): un policier / serial killer à la française très bien tourné un mélange de Se7en et un soupçon de Silence des Agneaux, un film d' Alain Berberien (produit par Alain Sarde) qui nous avait habitué à la comédie avec le mythique cite de la peur (de et avec Les Nuls) et Paparazzi (Lindon/ Timsit). L'histoire débute au 5 ème meurtre d'un serial killer les deux flic sur l'affaire: le commissaire (Richard Anconina )et le second (Frédéric Diefenthal Taxi 1/2) ainsi que Clara Mastroianni. Devant leur manque de connaissance sur le cas serial killer (en France ce n'est pas si fréquent) le commissaire français se renseigne auprès d'un écrivain passionné de la chose qui lui conseille de se rendre outre-atlantique pour étudier un peu le sujet. Voici donc notre policier frenchy parti visiter les prison américaines avec leur camera et multi-protections... là, il étudiera un petit vieillard accusé de 9 meurtres tous plus horribles les uns que les autres (il pratiquait des césarienne sans anesthésie), pour former une grande famille américaine. Notre policier comprendra donc qu'un serial killer a le visage de monsieur tous le monde. De retour en France il ne tarde pas a découvrir le tueur mais voilà: ce dernier est un diplomate américain sous couvert de l'immunité... Un bras de fer s'engage alors avec le ministre et les service secret car la France a des gros contrats en cours avec les USA ...
Une très bonne surprise enfin un film
où le DTS est largement au-dessus du DD (on commençait a douter avec les Harry un
Ami Qui Vous Veut du Bien et La Bûche qui sont en DTS et on se demande pourquoi tant les effets sonores son
inexistants). Les poursuites en voiture
le souffle des femmes traquées par le tueur résonnent dans les enceintes sans parler de la chute de certains objets
(dont un
matelas à 19mn35, un miroir brisé etc...) qui vous arrivent sans prévenir tous au long du film.
Une dynamique surprenante avec des instantanés qui vous irrissent le poil ( j' en ai
d'ailleurs renversé mon café). Pour les ' DTS-philes ' un must à avoir.
( Je me permets une
courte intrusion dans la critique d'Anthony: si
le film reste un ' canular ' de la pire espèce, la version DTS présente sur le
disque offre quant à elle des arguments de
taille: je rejoins Anthony lorsqu'il avance la supériorité, évidente ici, de
la version encodée en DTS. Les quinze
premières secondes du film sont à cet égard particulièrement parlantes, avec un
niveau de diffusion dans les surrounds proche de l'extrême. La suite frise bien
souvent l'indécence, avec au moins deux sursauts de terreur orchestrés par la seule
bande-son, designée de main de maître et qui sait tirer partie des
possibilités du 5.1. Au niveau définition et texture, la zone médium est riche et bien
remplie, les aigus très définis et le canal de grave particulièrement
dynamique. De cette bande-son se dégage un sentiment de puissance
allié à un
design acoustique très élaboré par moments (le bowling... l'épisode
américain). On notera parfois un
léger manque de finesse dans la texture mais qui ne nuit en rien à
l'expérience. En comparaison directe, la version Dolby Digital est nettement
plus sourde et manque cruellement d'ampleur et de concision. Le gain dynamique
de la version DTS illumine littéralement la bande-son et ce de manière
permanente. Même les scènes plates - qui composent l'essentiel du film
;-) - disposent d'un surcroît de définition évident: les machines,
ordinateurs et autres (qui composent les sons d'ambiances et off ) sont bien plus
présents, réalistes et immédiats à l'écoute. La balance bruits d'ambiance
<-> dialogue
est nettement plus aboutie et équilibrée. Mieux encore, les canaux ne
souffrent pas de la 'distribution irrégulière' du flux: contrairement à
l'AC3, le DTS maintient un niveau de diffusion constant, même dans les
surrounds. L'appareil photo servant à prendre le portrait du tueur dans son dos
dans la deuxième partie du film est un exemple plus que parlant: le moteur d'entraînement
de l'appareil entendu dans le canal arrière gauche est restitué avec vigueur
et ' véracité ' en DTS, là où il est présent mais décharné en DD. Les
basses lors du passage aux USA (porte de prison) surprennent et envahissent la
pièce d'écoute avec une texture remarquable. Mais il n'y a pas que les détails de la prise de son qui comptent: l'ensemble
grouille de présence et de dynamique, à l'image de la séquence d'ouverture à
la fête foraine. Une bande-son qui a elle seule justifie la location du film.
De la belle étoffe, une ouverture maximale, et une mise en scène sonore bien
souvent qualifiable de spectaculaire. )
L'image délivrée par le DVD est globalement définie, quoique perfectible niveau définition. Saturation des couleurs idéale, contrastes gérés à la perfection.
BILAN
Equilibre Sonore 14.5/20
Définition Spatiale 16.5/20
Présence 16.5/20
Dynamique 16.5/20
Fidélité / Naturel 14/20
Reproduction Musique 13.5/20
Activité Surround 18.5/20
Niveau L.F.E 14/20
GLOBAL: 15.5 / 20 environ, "Mention Bien".
Mixage Artistique: 16.5/20
Différences
DTS vs DD: Niveau 4, différences maximales par moments. Excellents
résultats en DTS, très loin devant la piste DD.
TESTE AVEC LE MATERIEL SUIVANT:Anthony: Lecteur DVD A 360 a Panasonic, Amplification Onkyo, Diffuseur 16/9 82 cm écran plat 100 Hz Thomson Scenium, Enceintes avants BW dm 630, Centrale Celestion, Arrières BW 302, Caisson Yamaha.
Cornwall : Amplificateur Denon AVC 3800, Décodeur DTS Millenium 2.4.6 (mode manuel, réglages médians), Lecteur DVD Toshiba SD2109, Enceintes frontales JM LAB Opal 609 bi-câblées (configuration "trois voies" par ajout d'une deuxième bobine concentrique et d'un filtre approprié), centrale Yamaha, arrières Jamo 160, caisson de basse Yamaha YST 40. Câbles audio-vidéo haute-définition.