RUSH HOUR II |
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COMPTE RENDU D'ÉCOUTE
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INFOS TECHNIQUES DVD |
APPRÉCIATION / ÉCOUTE / CRITIQUE |
CAPTURES |
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DVD Zone 1 Infinifilm Réalisé par Brett ratner Directeur de la Photographie:
Studio New Line Cinema Disponible le DISPONIBLE CHEZ
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FILM
Ce nouveau DVD bénéficie du nouveau procédé Infinifilm, qui confère au spectacle proposé une toute autre dimension: des suppléments extensifs et fort nombreux, une expérience interactive plus intéressante que l'ordinaire etc... Mais quelques mots sur l'œuvre, pour commencer: sorte de resucée aussi servile que possible du premier opus (déjà peu glorieux, voire pas du tout), Rush Hour II reste un film mineur dans un genre qui lui demeure tout à fait majeur. Transposé à Hong Kong, sa trame policière est si mince qu'elle ne développe rien d'autre qu'une enfilade de scènes d'action (d'ailleurs fort espacées) pompières, inarticulées et somme toute banales pour un film featuring Jacky Chan... Pour l'auteur de ces quelques lignes, le film de Rattner ne suscite qu'ennui et vacuité. Grand vainqueur au box-office (on se demande encore pourquoi), le "film" bénéficie d'une édition de qualité sur support DVD, et, une première sur un titre Infinifilm, dispose d'une vraie piste DTS ES 6.1 Discrete (voir notre LISTE)
TECHNIQUE
Allons directement à l'essentiel (c'est l'intérêt de ce Compte Rendu d'Écoute): l'image délivrée est d'une précision argentique totale, très cinéma en somme, et loin du tout numérique. En ce sens, certains seront déçus de la certaine imprécision qui domine, mais la texture et la palpabilité de l'expérience visuelle du cinéma ont été conservées. Tout comme les autres titres Infinifilm de chez New Line, le DVD vaut le détour pour ses qualités techniques sans pareille.
Passons maintenant aux options sonores: la piste DD 5.1 dispose d'une largeur et d'une dimension vraiment impressionnantes. Efficace en diable, dynamique à souhait, réaliste et vérice, elle propose une expérience sonore digne des meilleurs disques. La piste DTS ES, quant à elle, s'affirme ici comme une winner absolue: Rush Hour II est l'un des rares disques du moment à proposer une expérience radicale en DTS. En terme de dynamique et de performance, la piste DD est multipliée par trois en DTS: son pouvoir de recouvrement est énorme, tant est si bien que chaque évènement sonore devient réellement palpable et gagne une immédiateté qui est à peine esquissée en Dolby Digital. Tout le spectre bénéficie de cet avantage difficile à débusquer au tout début (quoique le logo Newline soit superbe), mais qui devient objectif et impossible à manquer par la suite. Les plus hautes fréquences se voient dotées d'une énergie parfois très impressionnante et d'un formidable pouvoir d'évocation, là où la piste DD s'embrouille et propose une expérience certes comparable mais nettement plus "matelassée", molle, moins tendue et bien moins énergique. Cette prétention quasi Hi-Fi est totalement absente en DD, où la scène sonore est trois fois moins large, vraiment, et surtout, bien plus tempérée. C'est bien simple, les murs reculent littéralement et l'expérience devient plus viscérale, plus précise en DTS. Les basses fréquences, pour une fois (!), sont nettement plus étoffées sur la piste DTS, nettement plus présentes, et sollicitent vos enceintes avec une force et une énergie que l'on avait oublié depuis pas mal de temps. Les basses imposent une présence réellement physique et palpable, elles aussi. Le codage DTS fonctionnant en continu et le codage Dolby Digital ne mettant en valeur que le canal dominant à chaque instant, ce disque est une belle démonstration des différences entre les codages audio-numériques. L'activité surround est constante et le remplissement de la pièce d'écoute vise l'homogénéité et la clarté: pas d'exagération même dans les pires débordements. C'est une perspective sonore réaliste qui est visée ici.
Non pas que la différence entre les deux soit de l'ordre d'un Gladiator, elle n'en est pas moins plus que perceptible. Les effets surround sont plus présents (déjà qu'ils sont fort justement étudiées et répartis), et l'ensemble se démarque par une atmosphère sonore largement plus définie et patente, plus solide, plus efficace, plus dynamique... cette piste DTS sollicite des ressources oubliées (en z2 chez St... C... en tout cas) sur l'amplificateur et le décodeur. Une réussite, objectivement. Encore que par moments, la piste DD dégage légèrement plus de basses fréquences (mais elles sont moins belles), et que les différences, pour certains, ne seront pas toujours perceptibles.
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LIENS
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Taux de Transfert des Données Audio-Numériques |
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DTS |
Dolby AC3 |
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754.50 Kbps |
448 Kbps |
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Langues Disponibles Anglais Français (canadien...)
Sous-Titres
Format Image 1:2.35 Cinémascope
Présence de logo DTS en ouverture? AUCUN |
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ÉQUILIBRE SONORE | 17/20, grande maturité |
PRÉSENCE |
16/20, impressionnante sur la piste DTS (quoiqu'un peu faible par moments), elle vaudrait 14.5/20 en DD |
DYNAMIQUE | 18/20, la même énergie se retrouve aux deux extrémités du spectre et ailleurs aussi |
FIDÉLITÉ / NATUREL | 15/20 Encore perfectible lors de l'enregistrement |
REPRODUCTION MUSIQUE | 17/20, Exceptionnelle (Lalo Shiffrin) |
ACTIVITÉ SURROUND | 16.5/20, superbe exploitation |
NIVEAU L.F.E | 15/20, formidable niveau |
DÉFINITION SPATIALE | 16/20, dans la norme, voire au delà |
Note Globale | 16.3/20 environ, Mention Bien |
8/10, De très belles valeurs, excellente piste DTS, réel et net avantage devant le codage Dolby Digital |
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