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Zone: 3 (NTSC)
Editeur: Widesight
Sous-Titres: Anglais
Durée: 113 minutes
NOTEZ
LE FILM:
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LA PISTE DTS:
COMMENTAIRES:
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One Missed Call
Avec:
Kazue Fukiishi, Atsushi Ida, Renji Ishibashi...
Un soir, Yumi est témoin d'un
étrange incident. Son amie Yoko reçoit un
message identifié comme émanant de son propre
téléphone, mais daté de trois jours
plus tard. Si la mélodie qui annonce l'appel lui
est inconnue, Yoko reconnaît en revanche sa propre
voix sur l'enregistrement : un cri d'effroi qui lui glace
le sang. Elle raccroche et tente de ne plus y penser.
Mais trois jours plus tard, Yoko meurt à l'heure
et dans les conditions exactes du message prémonitoire.
Au lycée, un événement similaire
se produit quelques jours seulement après la mort
de Yoko. Un élève disparaît dans des
circonstances inexplicables. A chaque nouvel appel, la
sonnerie et le message spécifiques annoncent une
mort certaine à leur destinataire, avec la date
et l'heure exactes. Yumi décide d'enquêter.
D'autant que sa meilleure amie Natsumi a elle-même
reçu un appel fantôme...
Le film de Takashi Miike, sorti il y
a quelques mois sur nos écrans sous le titre La
Mort en Ligne, témoigne à nouveau de
la vitalité du courant horreur-épouvante
Japonais. En signant une mise en scène fondée
sur l'économie de principe et se refusant à
tout esthétisme sommaire ou artificieux, le cinéaste
accomplit la prouesse d'ancrer l'horreur dans le quotidien
social des personnages et ouvre une brèche dans
leur dimension psychologique toute urbaine. Œuvre
élégante et d'une belle légéreté,
son film convainc, sans pour autant renouveller les codes
et les ficelles déjà fort éculées
du genre.
Jean-François Rauger (Le Monde):
Ce qu'il y a de surprenant avec ce nouveau film de l'auteur
d'Audition, c'est justement, et malheureusement, l'absence
de surprise et le sentiment de déjà-vu.
Contrairement à sa réputation d'inventif
iconoclaste déglingueur de récit, le cinéaste
semble suivre le parcours obligé d'un genre qui
a donné très vite tout ce qu'il pouvait
donner avec des auteurs comme Kyochi Kurosawa ou Hideo
Nakata.
Frédéric Strauss (Télérama)
Après une première partie assez stylée,
le surmené Miike (quinze films depuis Visitor
Q, en 2001) se laisse aller à des scènes
d'horreur classique, puis en rajoute dans la psychologie
pour expliquer d'où vient tant de sadisme assassin.
Ça n'empêche pas un certain plaisir, car
ce cinoche fantastique à la nippone est aussi,
comme il se doit, un brin brindezingue.
Alexis Bernier (Libération)
D'une forme plus classique que bien d'autres trucs tarés
de Miike, la Mort en ligne n'est pourtant pas
qu'un produit de série «jeunes», habilement
démarqué d'autres récents succès
du box-office. On retrouve le mauvais esprit du réalisateur
furibond de Dead or Alive quand, à mi-parcours,
il fait dévier la Mort en ligne en une
satire acerbe de la télévision.
Retour à la liste des tests...
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L'image
La section la plus décevante de
cette édition DVD unique au monde. Un manque de consistance
et de densité dans chaque plan, ainsi que de grands
fléchissements du niveau des contrastes. Les lumières,
plutôt (très) mal gérées impriment
un voile lumineux jusque dans les séquences les plus
éclairées. L'échelle des gris montre
ses limites dès les toutes premières séquences.
La température de couleur se montre froide et grisaillante.
Du reste, la définition oscille constamment de passable
à tout juste bonne. Au final, une déception
réelle au niveau de la dynamique vidéo et
de la pertinence des images offertes...

Le son
Le DVD proposé par l'éditeur
Asiatique représente un accomplissement majeur
et s'impose comme une pièce unique au monde. En
effet, le film est proposé dans deux extensions
du codage audio--numérique DTS: DTS ES 6.1 (Matricé)
96/24. Si la première option ne propose que très
peu de présence central arrière et demeure
finalement assez anecdotique, le DTS 96/24 propose lui
une exploitation absolue de la réponse en fréquence
dont est capable un système home-cinema. Mais ce
n'est pas tout, puisque ce format impose ici une profondeur
de signal et de réponse tonale qui l'inscrivent
directement dans l'inconscient créatif du Septième
Art au point de regretter son emploi sporadique voire
quasi nul par le milieu (problèmes de royalties,
de parc de décodeurs?). En effet, en grimpant en
résolution (20 bit standards devinnent 24 bit,
et les 48 Khz ordinaires sont doublés), la bande-son
bénéficie d'un pouvoir de recouvrement et
de d'un pouvoir de conviction acoustique qui dépassent
l'entendement par moments au point de bousculer les notions
d'écoute et de volume. En dépit d'un Offset
de -4dB sur la piste Dolby Digital (il conviendra donc
d'écouter la piste DTS qatre décibels moins
fort que la piste Dolby Digital), le format que nous défendons
ardemment surpasse et surclasse le format Dolby Digital
comme presque jamais auparavant, sur le plan de l'étoffe
surround ou de la tessiture acoustique. En ce sens, parler
de jour et de nuit se justifie totalement devant les résultats
stupéfiants et littéralement anthologiques
que le format DTS 96/24 ne cesse d'offrir. La voie centrale,
pourtant pas la plus définie jamais entendue, bénéficie
d'une dynamique incendiaire, ainsi que toutes les autres
voies qui, lors des réguliers sursauts de la bande-son,
vampirisent chaque enceinte active avec des pics de puissance
terrassants de véracité et de violence acoustique
(transitoires pures). La bande-son en devient pregnante
et puissante, et exerce une pression qui terrorise nos
nerfs avec un entrain et une facilité déconcertants.
Le haut du spectre domine l'ensemble des améliorations
apportées par le codec DTS 96/24. Ainsi, une coloration
"Hi-Fi" archi-définie s'empare de la
bande-son, lisible notamment lors d'une scène choc
situées sur une voie ferrée et montrant
le découpage d'un grillage qui possède une
énergie débordante dans cette région
sensible du spectre. Une écoute trop haute en terme
de volume pourrait bien ruiner certains tweeters
d'enceintes un peu légers tant la dynamique et
la définition se montrent explosifs et cristallins.
Le caractère sonore et la précision acoustique
dans laquelle versent volontiers les séquences
choc du film affichent ainsi un degré de véracité
inouï et presque inconfortable. L'énergie
furibonde que la bande-son est capable de déverser
sur tous les canaux ne s'illustre que de manière
sporadique, respectant ainsi le flot narratif et la langueur
du film. Néanmoins, les instants d'éclat
explosent littéralement lorsqu'ils se manifestent,
occasionnant des sursauts bien réels et des attaques
au palpitant inoubliables. La piste Dolby Digital ne possède
aucunement la même expressivité et redescend
l'expérience du film à un niveau bien plus
terrestre. Plate, uniforme et flasque, elle constitue
un ratage total. En comparaison, la piste DTS 96/24 semble
plus évoluée de cinquante bonnes années.
Mais l'intérêt de l'emploi du format DTS
96/24 ne réside pas uniquement dans le gain fréquenciel
offert. En effet, la dynamique et les aspérités
du mixage ressortent avec une habileté et une maîtrise
inouïes, donnant à entendre et à percevoir
chaque articulation et chaque information dissipée
avec un surcroît de présence et d'expressivité
insoupçonnables de prime abord. La première
séquence du restaurant et l'allumage du barbecue
de table pourrait en ce sens littéralement "souffler"
toutes les enceintes d'une installation sur laquelle le
volume aurait été mal étalonné
tant la virulence et la puissance déployées,
associées au sens du détail aigu disposent
de quoi impressionner. La bande-son du film n'est plus
uniquement diffusée, elle se voit dessinée
au compas sur du papier millimétré avec
une précision scientifique chirurgicale. On imagine
aisément, à l'écoute de ce DVD, l'apport
tant artistique que technique que ce format malheureusement
extrêmement peu utilisé pourrait offrir à
des oeuvres musicales ou qui requierent une précision
acoustique de tous les instants (les Choristes, Kill Bill...).
En propulsant l'acoustique cinématographique vers
des sommets théoriques et en étant capable
de les atteindre sans peine, le format DTS 96/24 pourrait
fort bien constituer un des versants du son au cinéma
du futur... Les 24 bit couvrent la gamme dynamique de
manière totale et exceptionnellement détaillée.
Rappelons que cette piste son sera lisible de manière
tout à fait normale si vous n'êtes pas équipé
de décodeur DTS 96/24 de par sa rétro-compatibilité.
Le format DTS sera toujours Plein Débit et ES Matrix,
mais la résolution et la fréquence d'échantillonnage
ne seront, respectivement, que de 20 bit et 48 Khz.
One Missed Call, DVD unique
au monde (cet article est écrit en décembre
2005, que nous réserve le futur immédiat?)
car il cumule en une piste DTS 96/24 et ES 6.1 Matrix
Plein Débit, pourrait donc s'imposer comme un précurseur
ou comme le chef de file d'une exigence nouvelle à
laquelle nous souscrivons totalement et absolument. En
outre, son prix très modique (7€ port inclus!)
chez notre partenaire dddhouse.com (lien
direct) le rend des plus accessible. Vous n'aurez
ainsi aucune excuse... Toute DVDthèque exigeante
se doit, tout bonnement, de le posséder. En plus
de découvrir le film d'un cinéaste intègre
et fascinant dans ses approches formelles, vous redécouvrirez
totalement les capacités de votre chaîne
de reproduction sonore, ainsi que les innombrables vertus
psychologiques, ambiophoniques, et tout bonnement sonores
d'une acoustique cinématographique travaillée
avec soin. Notre très rare Diapason DTS d'Or est
donc triplement mérité et aura rarement
été autant justifié...
L'interactivité
Absence totale d'interactivité sur
cette édition...
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