Nous ne vous cachons pas qu’en ayant vu la bande-annonce sur le site internet du film, nous avions quelques craintes quant aux qualités technique d’une telle édition DVD. Mal nous en a prit, puisqu’il s’avère que justement que cette édition est une réussite. La partie image nous à d’ailleurs époustoufler par ses qualités intrinsèques, mis à part quelques petits défauts mineurs que nous ne manquerons pas de vous citer. Les contrastes se montrent savoureux, les couleurs chaudes et pimpantes, et la densité offerte à chaque plan est une véritable merveille, surtout lorsque ceux-ci affichent des paysages littéralement somptueux, les contrastes tienne largement la dragée haute, et le choix de la photographie peu discutable. Le bitrate est d’ailleurs l’un des plus haut qu’ils nous ait été donné de voir, et à l’écran la différence est bien là, comparé aux DVD dits 'grand public' où la qualité est assez hétéroclite d’un titre à l’autre... Les effets spéciaux sont plutôt réussies dans l’ensemble, et penchent évidemment vers le grotesque artistique mais non technique la différenciation est plus que primordiale. La définition générale s’avère de très bonne qualité, et nous ne formulerons qu’un simple défaut, qui est que l’image à parfois tendance à scintiller notamment lors du générique de début par exemple. Le constat final: cette édition ‘avant-garde’ propose un master pimpant, affichant fluidité, contrastes léchés et définition optimale, pour un film dont nous n’en attendions pas autant.

Le son
Et un de plus dans le cercle très fermé des DVD-vidéo possédant la norme extrêmement qualitative DTS 96/24 (et non 24/96 comme la plupart des journalistes dénomment ce format ô combien sous-utilisé...). L’édition Avant-garde de « A Chinese Tall Story » propose deux pistes Dolby Digital Anglaise et Cantonaise affichant un taux d’échantillonnage de 448 Kbps, ainsi qu’une piste DTS 96/24 Plein Débit dédiée à la version Cantonaise. L’offset étant de -4 dB, nous avons bien évidemment comparé les deux pistes DD à la presque monstrueuse piste Cantonaise. La comparaison entre les pistes Dolby Digital et DTS 96/24 s’imposait donc, et nous à démontré que la comparaison énorme qu’il y aurait put avoir entre ces trois pistes s’est quelque peu amenuisée. Quelque peu, puisque la piste DTS affiche des basses fréquences imposantes d’une richesse profonde et assez offensive, ainsi qu’un niveau d’aigus beaucoup plus probant et cinglant que les pistes Dolby Digital. La clarté des dialogues et les timbres de voix sont parfaitement agencés, et retranscrivent parfaitement le mixage d’origine. Le mixage artistique à ce sujet, n’est pas des plus réussis et la qualité est ostentatoire, allant du très convaincant au juste passable. Mais pour en revenir à notre piste DTS 96/24, celle-ci s’avère donc des plus convaincantes, même si nous ne sommes pas au degré de violence artistique et acoustique qu’ils nous avaient étés donné de constater sur One Missed Call de Takashi Miike (test accessible en cliquant ici). Les effets latéraux sont bien découpés, et apporte une certaine prestance à la scène arrière, tout en en gardant une parfaite homogénéité face aux enceintes avants; les premières images du film -un circuit intégré faisant office d’engin spatial (film parodique oblige)- finissent d’ailleurs de nous en convaincre. Les pistes Dolby Digital 5.1 quand à elles sont convaincantes certes, mais beaucoup trop grossières dans leurs retranscription artistique et acoustique du long-métrage.. Nous ne pouvons seulement affirmer que celles-ci proposent un découpage arrière et avant un ton en dessous de la piste DTS, mais ne peuvent rivaliser dans les basses fréquences qui s’avèrent fades et sans réel impacts, contrairement à la profondeur de la piste 96/24, qui assène un véritable choc à chacune leurs apparitions. Le constat est donc presque probant, puisque la différenciation Dolby Digital et DTS ne se joue principalement qu’à la richesse des basses fréquences et des aigus, tandis que l’analyse sonore de la scène arrière et centrale est beuacoup moins évidente. Cependant le choix du DTS 96/24 sur un film dont nous n’en attendions peu, est un choix largement compréhensible, et gageons que d’autres sorties nous comblent dans nos choix de DTS-phile.
Interactivité
Agréable digipack cartonné
en trois volets.
A signaler: la présence, en ouverture du disque 1, d'un superbe logo "This is DVD", superbement mixé en 5.1, très dynamique, avec le logo de l'éditeur, Joy Sales.
Deleted Scenes
Music Video
Cast and Crew Intreview
Behind the Scenes
Photo Gallery