Nous venons tout juste d'apprendre que DTS, basée à Agoura Hills en Californie, vient de faire l'acquisition du groupe "Lowry Digital Images", spécialiste mondial de très haute renommée de restauration et traitement d'images haute définition. C'est en effet à "Lowry Digital Images" que les ciné-vidéophiles exigents doivent les restaurations stellaires de la trilogie Indiana Jones, mais aussi de celle de Star Wars ou encore de Sunset Boulevard et Roman Holiday (l'un des films de chevet de Cornwall, NDLR). La technologie DTS s'étend donc vers le domaine de la haute définition et atteint désormais celle de l'image. Lowry Digital Images a en effet conçu des algoritmes complexes visant à amélioer considérabblement la qualité d'une image avant et après son traitement MPEG II. Son fondateur, John Lowry (photo ci-contre), John Lowry, est un vétéran de l'image. Il s'est bâti une réputation en travaillant sur les images transmises de la Lune vers la Terre durant les missions Apollo 16 et 17 dans les années soixante dix. Depuis sa création en l'an 2000 (la compagnie Californienne a le même âge que Revolusound!), L.D.I a employé ses procédés innovants et extrêmement performants sur plus de cent travaux, s'étirant de la diffusion satellite, du secteur du film 35 et 70mm (format IMAX) au monde du DVD. Cette acquisition par DTS dépasse évidemment de simples ambitions économiques, et positionne dès lors DTS en première place sur le marché de la haute-définition audio vidéo. "L'exigence de la qualité", credo de DTS depuis ses origines, refait donc surface et laisse augurer de futures restaurations audio-vidéo dont nous devrions nous souvenir. Faut-il rappeler que le format "DTS 70mm" est toujours utilisé par les Cinémathèques du monde entier et redonne une vigueur expressive a nombre de productions majeures du cinéma en exploitant les six canaux de l'enregistrement et du mixage de l'époque? Avec Lowry Digital Images à ses côtés, DTS devrait pouvoir occuper une place centrale en terme de prestations de qualité. C'est tout le bien que nous souhaitons à cette nouvelle union que l'on peut aisément qualifier de majeure dans la mesure où deux grands noms, deux profondes exigences et deux éthiques se rencontrent et fusionnent.

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