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préampli
home-cinema Bryston SP 1.7 |
Test
mené par MOZ
Matériel: Lexicon MC1, amplis Bryston, ensemble THX Ultra
7.1 KEF, lecteur DENON DVD 5000, projecteur tri-LCD SHARP, écran
électrique ORAY 2m de large, télécommande
tactile RC5000 MARANTZ et lecteur Laserdisc PIONEER. |

En stéréo pure, le Bryston SP
1.7 s'impose avec un niveau de qualité
digne d'un préamp HIFI de la plus haute qualité. Il y
a d'ailleurs une section séparée qui ne gère que
la stéréo, annulant tout effet ou interaction d'un autre
composant. En HC, c'est là ma grande surprise, ça défrise
le MC1 et attaque même un MC12. Je précise qu'en HIFI pure,
il est même un poil au dessus du MC12, plus médolieux et
fidèle à l'enregistrement original. Bref, n'étant
pas un Hifiste pur et dur, je viens de réaliser ce que la Hifi
pouvait signifier... En quelques secondes, j'ai redécouvert tous
mes CD. J'ai entendu des sons inconnus sur des CD que j'écoute
pourtant tous les jours (et sur du Lexicon MC1 quand même) ! Des
couleurs dans les basses que je n'avaient jamais décelées,
des timbres inespérés sur des voix devenues suaves, mélodieuses
et réelles.
Petite précision, la télécommande du SP 1.7 pèse
un demi-kilo à elle seule, car taillée dans du métal
brossé du plus bel effet, les boutons sont aussi en métal
brossé et un rétro-éclairage bleu laser illumine
le contour des lettres dans l'obscurité. Sur le papier, je la
trouvais moche, en réalité, c'est presque un objet d'art!
La carlingue du processeur est également en métal bossé...
Très impressionant.

La réalité, c'est ce qui caractérise le mieux le
rendu de ce processeur, vous n'écoutez plus une guitare mais
l'entendez et êtes désormais avec elle dans la pièce.
Le Home Cinema n'est pas en reste non plus car il reprend les
qualités Hifi du processeur et propose un rendu très très
naturel et donc extrêmement cinéma. Le DTS néo 6,
que je ne connaissais pas m'a assez emballé, c'est presque du
niveau d'un LOGIC 7. Le DTS-ES discret par contre est une tuerie
ABSOLUE... ça n'a strictement rien a voir avec du matrix, géré
dans ces conditions...
J'ai parcouru ce matin une bonne partie de mes CD audio afin de prendre
une bonne petite claque derrière les oreilles... Ce qui est déroutant
c'est la côté exclusif de la machine, pas la peine d'espérer
écouter un mauvais enregistrement... au bout de 20 secondes,
ce n'est tout bonnement plus possible. Et on s'aperçoit que des
CD que l'on croyait bons... ne le sont pas ! Par contre des choses comme
LADY & BIRD (Keren Ann) sont étonnants à entendre...
Le premier Ben HARPER trouve une seconde jeunesse, comme si je ne l'avais
jamais entendu auparavant. C'est toute sa collection qui est à
redécouvrir car jusque là, des milliers de sons étaient
restés enfermés à l'intérieur de ces pressages.
Ce sont les disques avec voix qui restent les plus déroutants,
comme Carla BRUNI... où la simplicité du souffle qu'elle
reprend entre deux mots devient un évênement acoustique
à part entière... Un autre monde s'ouvre à vous.
Difficile d'en revenir ensuite... et c'est avec regrêts que je
devrai le rendre. Le bas du specte, les médiums et les aigus
se retrouvent animés d'une vie différente, plus naturelle,
comme si on avait enfin été libéré du technique.
PLus rien ne rentre en parasitage et tout redevient comme il était
à l'origine.

C'est
un peu la même chose en HC, mon pas que le MC1 soit mauvais...
niveau décodage c'est pareil, les même effets se retrouvent
aux mêmes endroits avec la même force, c'est juste que les
sons propres ont retrouvé un naturel qui n'existait pas jusque
là. Il y a quelque chose de plus, on a l'impression que le MC1
n'était qu'une machine en comparaison et que celle-ci (le SP
1.7) serait transparente et presque absente... donc ! Voici donc la
partie qui nous intéresse plus spécifiquement, comme nous
avons déterminé précédemment que le processeur
en Hifi stéréo pure était de toute façon
exceptionnel, qu'en est-il du HC ? Les tests effectués samedi
à la volée (pendant quand même 3h non stop) furent
éprouvants, car de la démo à fort volume abime
pas mal les oreilles et perturbe donc les sens.
Sur
le décodage pur et dur, le BRYSTON est largement au-dessus du
MC1, avec une bonne longueur d'avance au niveau séparation des
canaux et un rendu du détail stupéfiant. Le dématriçage
DTS-ES matrix est plus probant sur l'album en DTS-ES de Sheryl Crow,
ouvrant plus l'arrière et donnant un rendu beaucoup plus limpide
et plus homogène encore que ce que le MC1 ne saurait faire. En
DTS-ES discret, nous avons testé du passage des ENT au marécages
sur TTT. Là, c'est flagrant, au même titre qu'il existe
un monde entre du 5.1 et du 7.1, il existe aussi un monde entre du matrix
et du discret. Attention, un DTS-ES discret sur un intégré
sera de toute façon moins bon qu'un DTS-ES matrix sur des préamplis
du niveau du MC1, ne vous y trompez pas.
Par contre, avec le SP 1.7, c'est une autre histoire...
Les
bruits des arbres, leurs chuchotements, leurs grincements, tout est
tout d'un coup devenu réel, perceptible et l'environnement discret
à provoqué un émoi en nous. Ce n'était plus
un effet mais une partie intégrante de la vie du film à
laquelle nous assistions ! Un choc ! Tous les canaux étaient
tellement liés et dépendants les uns des autres que nous
ne nous posions alors plus la question de savoir d'où venait
l'effet : il existait. C'est difficile de retranscrire des sensations
telles que celle-ci, mais croyez moi... ma perception du cinéma
à changé ce samedi... Hier soir, test grandeur nature,
avec un film en entier (PIRATES DES CARAIBES en VF DTS-ES matrix), ce
qui permet de prendre toute la mesure de la plage dynamique du processeur
et de sa capacité à créer l'émotion.
Il y en a eu... Mes amplis ont enfin été révélés
par un processeur, ils ont délivré les basses les plus
gigantesques qu'il m'ait été donné d'entendre chez
moi. Bluffant ! Sur le passage de l'attaque du port par les pirates,
les coups de canons étaient tellement forts, présents
et réels que j'ai cru une seconde que mon caisson de basse n'allait
pas tenir le choc. La linéarité et la puissance engendrées
m'étaient inconnues ! Pourtant le MC1 n'est pas un fainéant
de ce côté là, mais je dois avouer que le SP 1.7
à révélé quelque chose d'autre, d'inconnu
jusqu'alors ! Ce que je garde aujourd'hui en tête c'est la capacité
exceptionnelle du processeur à restituer le message d'origine
avec une transparence absolue. Les voix sont sublimes et intégrées
comme jamais dans le reste du mix. Les effets ES matrix sont beaucoup
plus transparents qu'avec le MC1 et d'une précision inouie. La
séparation canal à canal est énorme, tout y est
retranscrit avec le bon positionnement dans l'espace, la bonne tonalité,
la bonne présence et rien ne reste chaché ou brouillé
par un autre son... Le plus étonnant c'est le côté
non agressif de tout ça, aucune fatigue n'est ressentie avec
pourtant un niveau à -15db, qui comparativement au MC1, apportait
une dynamique supplémentaire étonnante. La plage dynamique
est multipliée par 2 sans problème... avec ce SP 1.7 !
En résumé: si certains d'entre vous cherchent un vrai
préamp audio (attention le préamp vidéo SVP1 vous
coûtera 2000€ supplémentaires)... qui a des qualités
extrêmement HIFI et une maîtrise absolue en HC... c'est
ici qu'il faut se pencher, car, somme toute, pour 6500€ prix public
qui peut proposer autant de qualités ? Perso, je n'en connais
pas...
Analog and
Digital preamp with surround processor
5.1 analog bypass unit
7.1 channel RCA outputs for Dolby Digital EX and DTS ES modes
96kHz digital input sample rates
DTS NEO 6 Matrix decoding
THX™ Surround EX decoding
Dolby Pro Logic II decoding
Additional 2-channel music and surround modes |
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