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PLATINE BLU-RAY SAMSUNG BDP-2500

 

Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)


Depuis l’annonce de la mort du format HD-DVD et de tout support le concernant, le camp adverse a multiplié les annonces pour développer encore un peu plus l’ampleur du phénomène de la bataille du laser bleu. En ce sens, le géant Coréen Samsung s’est inscrit dans une ligne de continuité et de progression pour ce qui est du matériel hardware. Après avoir proposé l’une des premières platines Blu-ray disponible, la BDP-1000, le géant a su concentrer ses efforts et capitaliser ses forces. Ce dernier modèle que nous testons aujourd’hui, le BDP-2500, se pose comme le dernier rejeton d’une longue lignée, qui a commencé avec le BDP-1000, auquel a succédé le BDP-1200, puis le BDP-1400, premier lecteur historique tout constructeur confondu à autoriser le transit en Bitstream des flux audio HD nouvelle génération (HBR), et enfin le BDP-1500 qu'il clone à merveille. Ainsi donc, le format DTS-HD Master Audio pouvait être aiguillé intelligemment vers des amplificateurs à même de le comprendre et, in fine, de le décoder en préservant tous ses nombreux avantages.

Si Samsung a récemment fait couler beaucoup d’encre quant à la disparition progressive du format Blu-ray, estimée, au jour d’aujourd’hui, à 5 ans, force est de reconnaître les efforts réguliers du constructeur à renouveler le marché et à y apporter son lot de nouveautés éclairées et salutaires. Dans une interview, Andy Griffiths, directeur de la division électronique grand public UK de Samsung a avoué qu'il pensait que le format Blu-ray n'avait en effet pas plus de 5 ans à vivre. Si l'on pouvait considérer que les déclarations similaires de Toshiba étaient liées à sa perte de la bataille du laser bleu, Samsung est un membre à part entière du clan supportant le Blu-ray ce qui donne beaucoup plus de poids à cette opinion. Seul l’avenir nous dira si les prédictions alarmantes de Griffiths auront force de loi. Dans l’immédiat, le groupe Samsung fournit régulièrement des solutions adaptées au marché et qui plus est, qui innovent d’une génération à l’autre. Cette platine dernièrement née et dors et déjà disponible représente une forme de quintessence et condense divers éléments novateurs dont certains inédits, sur lesquels nous reviendrons au cours de ce test.

 

LE MÊME DESIGN "BLACK GLOSS" SOIGNE, SIGNATURE VISUELLE DE LA MARQUE

 

Au moment toujours très poétique de l’ouverture du carton succède le temps des premières découvertes. Le lecteur est d’apparence mince, bien plus mince et compact que son prédécesseur, le BDP-1400, qui a équipé toute la rédaction. A l’heure actuelle, il s’agit du lecteur Blu-Ray le plus compact et le plus sobre sur le marché, à l'image du BDP-1500 que nous avions testé il y a peu . Bien plus inspiré que ses concurrents (notamment Panasonic ou encore Sony), Samsung propose là un bloc fait de compacité et de discrétion. Ses lignes sont sobres et élégantes, peu élancées. La finesse se lit jusque dans la finition « Black Gloss » exclusive à Samsung de la façade avant. Quoiqu’un peu plastique, elle permet au lecteur de se fondre dans votre équipement de manière élégante et discrète.

 

 

bdp-1500

 

Outre un petit paddle multidirectionnel cette fois-ci illuminé (du plus bel effet et sans gênes lors des projections dans l'obscurité), rien ne transparaît sur la façade avant de la platine. Le témoin de fonctionnement opte pour une diode bleue de circonstance, et à l’allumage, une fois l’appareil installé, un léger et court jingle façon sonnerie de réception de SMS accueille le spectateur tandis qu’à l’écran apparaît le logo Samsung Blu-Ray qui n’a, lui non plus, subi aucune modification par rapport au modèle précédent. L’afficheur en façade demeure discret, lisible et plaisant, à l’image d’un éclairage OLED lui aussi bleuté, en dot-line. Il se veut plus précis que ceux de la concurrence et dépasse sans mal celui de son prédécesseur. Il est identique en tous points à celui du BDP-1500.

Un regard à l'arrière de la platine et les premiers commentaires négatifs se mettent en branle. En effet, contrairement aux modèles précédents (génération 1 et 2), le BDP-2500 ne dispose pas d’une connexion audio-numérique coaxiale. Rien de grave au demeurant, mais les possibilités de raccordement se rendent donc quelque peu problématiques pour certains utilisateurs. Seul une prise numérique optique est présente, Samsung ayant vraisemblablement optimisé la liaison HDMI 1.3 qui de toute façon a force de loi dans le monde de la HD, image et son.

Rajout, sur cette platine de connecteurs externes 5.1 qui permettent de raccorder la platine aux borniers de votre amplificateur évolutif, et de profiter ainsi d’un son PCM 5.1 en liaison analogique, ou DTS-HD High Resolution que la platine décode. Le décodage se fera donc en HDMI ou en analogique 5.1, qui laisera transiter un flux DTS-HD High Resolution (le seul flux que la platine est à même de décoder pour le moment, selon les mises à jour, et ce même si Samsung a annoncé en grande pompe que ses platines liraient, "prochainement", le codage DTS-HD Master Audio). Affaire à suivre donc... Nous rappelons que de par sa complexité (deux flux transitent au même moment pour n'en former qu'un en fin de processus de décodage), le codec DTS-HD Master Audio exige une certaine efficacité de la part du processeur, que les lecteurs les moins onéreux ne peuvent se permettre.

bdp-1500



Pour le reste, la platine se positionne dans les normes avec une seule sortie HDMI 1.3, et des connecteurs vidéo analogiques pour ceux qui souhaiteraient tout de même les exploiter… Le port USB d’extension mémorielle est lui aussi placé à l’arrière central de l’appareil. Une connectique qui, a défaut d’être soignée et complète, représente une forme de minimum syndical de la part du géant sud-Coréen, surtout si l’on prend en considération la complétude et l’étendue qu’offrait le modèle précédent, avec une double connectique audio-numérique et des borniers 5.1 externes… N'oublions pas de mentionner la présence d'un port Ethernet standard, pour la connectivité réseau exigée par le mode BD-Live, ainsi que pour les mises à jour proposées par le constructeurs. La platine peut ainsi être reliée en permanence à votre modem ou routeur ADSL, notamment pour vérifier la disponibilité des mises à jour. Dans le futur, les platines Blu-Ray incorporeront une option Wi-Fi (sans fils), option que Samsung a dors et déjà prévu pour ses futurs modèles disponibles courant 2009.

Par rapport au modèle BDP-1500, le BDP-2500 incorpore un disque dur Flash d'environ un Giga, ce qui le rend d'emblée compatible avec le BD-Live, et ne nécessite donc aucune clé USB idoine pour augmenter sa mémoire. Il est possible d'accéder à ce disque dur depuis le menu de configuration, de le formater et de constater son taux de remplissage. Par défaut, ce sera ce disque dur intégré qui gérera la présence du BD-Live, même si, techniquement, l'accès au stick USB semble lui aussi toujours possible.

 

 

 

La télécommande livrée se montrera elle aussi identique aux modèles 1400 et 1500. Certes un peu grande et trop élancée, elle se révèle, en utilisation, suffisamment fonctionnelle, mais ne possède aucune qualité supplémentaire. Les touches de son paddle sont convenablement positionnées et au toucher, il s’agit ni plus ni moins de plastique condensé, peut-être peu sujet au vieillissement. Quatre zones sont identifiables, et les zones spécifiques à l’utilisation Blu-Ray sont regroupées vers le bas, assez difficile d’accès toutefois une fois en main. Au grand final, il s’agit ni plus ni moins de la télécommande spécifique à Samsung (modèle 00070B) déclinée à la mode Blu-Ray. A signaler qu’une fois programmée très simplement, elle pourra piloter des fonctions basiques de votre téléviseur (volume, zapping, coupure son, input select). Fonction que nous validons pour l'avoir testée.

 

 

DANS LES ENTRAILLES

La navigation dans les menus de l’appareil se fait de manière fluide. Peu de nouveauté à signaler aux habitués de la gamme antérieure, mais l’on note la disparition du mode « Photo », même si la platine est capable de JPEG HD une fois les fichiers gravés sur un disque et diffusés sur la platine. Du reste, le menu « Paramètres » permet une  configuration affinée de tous les réglages dont est capable le BDP-2500. A noter sur ce point, l’apparition du mode audio « Bitstream Audiophile », qui permet de tirer profit des capacités HDMI 1.3 et de véhiculer les flux audio HD sans décodage en interne par la platine. Ainsi, les flux DTS-HD Master Audio et High Resolution transitent via la sortie HDMI jusqu’à l’amplificateur nouvelle génération. Le mode précédent, Bitstream Reencode, permet à la platine de convertir les flux en DTS 5.1 (même ceux en Dolby Digital) à l’image de ce qu’offre une Playstation 3. Pour le reste, les habituels paramètres de la sortie vidéo HDMI sont de la partie, comme l’activation du mode 24p, que votre diffuseur vidéo devra supporter sous peine d’avoir un avertissement suite au mode test de la platine, et enfin le paramétrage fin de la sortie vidéo : 1080i ou 1080p etc etc. Les réglages sont immédiats et ne nécessitent généralement aucun redémarrage de l’appareil, mais doivent se faire en mode "Stop", contrairement à ce qu'offre une platine comme la BDP-S350 de Sony. On louera la navigation simple et intuitive, ainsi que la traduction française assez bien intégrée, qui ne devrait pas heurter le néophyte.

 

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Il sera même possible (Profile BD Java 2.0 oblige) de paramétrer l’heure de la platine, ainsi que tous les réglages des DNS ou de l’adresse IP afin de tirer profit de la connectivité réseau dont est capable le BDP-2500. Ceux-ci sont identiques à ceux rencontrés sur le BDP-1400, mais cette platine ajoute une gestion du support de stockage, qui peut s’effectuer dans la mémoire interne du lecteur ou bien sur une clé USB externe.

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Ce port USB ne servira d’ailleurs à rien d‘autre qu’à la mise à jour de la platine ou à son extension de mémoire. Nos essais de lecture de fichiers photo ou son se sont avérés infructueux. Ces mises à jour du firmware (micro logiciel interne pour reprendre l’appellation traduite de Samsung) se voient ainsi possible de trois manières différentes : en mode USB stockage externe, via le port Ethernet (que nous conseillons chaudement, prévoir 20-30 minutes de traitement), ou plus simplement en gravant un fichier image sur un CD-R. Samsung fournit gracieusement des mises à jour régulières et importantes de ses appareils, améliorant ainsi la lecture de certains titres ou optimisant les décodages vidéo de l’appareil (fluidité des rendus vidéo, améliorations des décodages...). Celles-ci ont lieu tous les deux à trois mois en moyenne, et l’on ne s’en plaindra pas, loin de là. Une vérification de nouveau firmware en mode Ethernet s’effectuera en moins de trois secondes, de manière automatique également sans paramétrage si votre platine est reliée à l'internet. Suite à quoi le téléchargement réseau démarrera. Une fois confirmée l’installation, le processus s’accomplit de lui-même et la platine redémarre. Le constructeur fournit un module d’autodiagnostic permettant de savoir sur quel firmware l’appareil tourne en temps réel. Des fonctionnalités savamment intégrées et nécessaires, dont Samsung peut être fier. Fiable et efficace, la platine se montre complète et saura résister aux sempiternelles évolutions du monde de la vidéo à l'ère du numérique.

 

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Le BDP-2500 rajoute deux options de choix à ses menus de configuration. La première concerne le réglage de netteté lors de la lecture de titres en Blu-Ray. Quatre paliers sont proposés, aux résultats plus ou moins heureux. Nous avons été particulièrement séduits par le réglage "faible", qui a amélioré le rendu visuel de manière significative en affinant les contours et en durcissant un peu l'image, mais sans la dénaturer. Ce procédé sera à son comble sur les films d'animation. L'image récupérée jouit d'une définition solide, depuis la source, et nécessitera un réglage vers le bas sur votre diffuseur. Globalement, cette fonction ne se montre pas superflue, mais il conviendra de ne pas en abuser sous peine de dénaturer totalement l'image (mode "moyen" ou "fort", inutiles). En le laissant paramétré sur "faible", les transferts les plus doux se montreront plus nerveux, plus détaillés, sans pour autant altérer le rendu. A vous d'expérimenter cette fonction, véritable nouveauté introduite par Samsung, etdont l'intérêt ne se montre pas négligeable, même si les puristes ne l'emploieront pas.

 

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Un réglage presque analogue sera également disponible lors de la lecture DVD. La fonction de réduction de bruit MPEG sera convenablement employée sur les diffuseurs tatillons sur ce point, et l'option présente un net avantage lorsqu'elle se voit réglée sur "faible" là aussi. L'image obtenue perd quelque peu en consistance et en détail, mais sans s'adoucir outre mesure. A nouveau, cette fonction sera pertinente selon votre matériel de reproduction.

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PROFILE 1.1 et 2.0 COMPLETS

Dépassé le temps de du profile 1.0, baptisé « Grace Period Profile ». Cette platine de quatrième génération chez le constructeur opte pour une part résolument plus moderne de la vidéo numérique, et s’octroie le confort du profil Java 1.1, labellisé Bonus View sur le marché de grande consommation. Cette option qui tend à se répandre chez tous les constructeurs ajoute la présence d’un deuxième décodeur vidéo, permettant de profiter d’une double diffusion vidéo sur les titres (de plus en plus nombreux) Blu-Ray qui offrent des suppléments vidéo en, Picture In Picture (Pip). La platine réagit au quart de tour, et aucun ralentissement ne s’est fait constater sur nos disques de test (Batman Begins en zone A, Rambo en zone A, Alien VS Predator 2 en zone B et toutes les forunées Universal et leur U-COntrol très réussi). Selon la programmation effectuée sur la galette, le fenêtrage se montrera plus ou moins significatif en bas de l’écran, sa qualité n’étant pas imputable à la platine elle-même. Certes attrayant, cette présentation alternative de certains suppléments des disques Blu-Ray se révèle astucieuse, mais peut bien vite devenir brouillon : le film y est diffusé avec sa bande-son en mode sourdine, plus une autre fenêtre vidéo en bas d’écran plus le commentaire audio du cinéaste tout ceci en simultané. On appréciera tout de même le confort d’un mode de diffusion finalement inédit mais paré de quelques soucis que nous nous proposons de détailler.

Il vous faudra en effet reparamétrer la sortie son numérique en "PCM" ou en mode "Audiophile Reencode" avant de pouvoir apprécier les vertus du profile 1.1, sous peine de ne pas pouvoir entendre la piste son des suppléments. Une obligation due à la non inclusion d’une double décodeur audio comme celui que propose DTS . Baptisé ‘DTS Express’, il autorise la gestion du volume des deux sources diffusées simultanément, afin d’ajuster le rendu et de favoriser un flux d’information. Lorsque l'on change de mode audio sus-mentionnés dans les paramètres de la platine, on perd le bénéfice de l'audio Lossless. En d'autres termes, comme ce sera le cas chez la concurrence, il n'est pas possible de profiter du profile 1.1 avec le son si la sortie audio numérique est paramétrée sur "Bitstream Audiophile". Les suppléments seront diffusés en vidéo, sans soucis, mais sans aucun son. Lorsque l'on configure la platine en mode PCM, on perd l'avantage de l'audio lossless, mais il sera alors possible de profiter pleinement du mode BonusView et du profil 1.1... Il conviendra d'attendre d'autres générations de platines pour compenser ce soucis assez perturbant...

Pour ce qui est de la fonction BD Profile 2.0 (connectivité réseau, baptisée ‘BD-Live’) permettant de récupérer des éléments en téléchargement ou en streaming sur un réseau internet domestique, le constructeur a réalisé une mise à jour importante du firmware depuis octobre 2008. En ce sens, le lecteur peut être considéré comme profilé 2.0, et plus seulement ‘2.0 ready’. Le BDP-2500 ne présente aucun soucis de fonctionnement, seule votre ligne ADSL décidera de la rapidité du transfert de données. A signaler: la pauvreté actuelle de ce mode BD-Live: temps de chargements d'une longueur inadmissible, menus complexes, peu de contenus... Une expérience décevante mais prometteuse pour l'avenir, qui n'en est qu'à ses balbutiements.

 

 

MISE EN OEUVRE

Nous avons pu tester sur le terrain, de manière extensive, l'essentiel des fonctionnalités de cette platine de quatrième génération.

 

Une navigation enfin optimisée

La première qualité qu'il importe de souligner n'est aucunement anecdotique. Il s'agit de la facilité de navigation et de la rapidité de l'ensemble. Le modèle 1400 était réputé pour sa lenteur et ses temps de latence excessifs, dus à la présence très relative de mémoire RAM intégrée. Ici, il ne s'agit plus que de très mauvais souvenirs. La platine réagit au quart de tour et propose totale réexploitation de la vitesse. Lors du chargement des disques Blu-ray par exemple : les titres d’ordinaire les plus lents au démarrage se voient ici accélérés de manière radicale. Ainsi, les titres chargés en Java récupèrent-ils un temps de chargement tout à fait acceptable, voire même très rapide. Les titres moins gourmands en ressources et aux TOCs plus légères démarrent en tout juste quelques secondes. Navigation dans les menu, accès aux fonctions, changements ou chargements divers, tout devient objectivement plus rapide donc plus fonctionnel, dans la lignée de ce qu’offre la Playstation 3 en termes de confort. Tout ceci est du à l’implémentation de mémoire et de capaciteurs nettement plus véloces, et enfin convaincants. On notera toutefois, en utlisation précise (avance rapide, sauts de chapitres), quelques latences. Un temps d’accès aux fonctions d’accélérations relativement lent, identique aux modèles précédents, mais rien de traumatisant au demeurant. Quoi qu'il en soit, le micro-logiciel dela platine se montre à son avantage, et travaille avec ardeur, surtout lorsqu'il s'agit de gérer en temps réel le poids parfois très conséquent des applications Java. La navigation demeure fluide et efficace, pour une réactivité sans cesse optimisée. On regrettera quelques absences d’information quant au mode de compression vidéo employé (seule la PS3 offre cette fonctionnalité certes annexe mais au final bien utile), et un OSD sommaire mais suffisamment clair, qui aurait mérité davantage de possibilités, comme l'indication du codec image et des détails plus poussés quant aux pistes son diffusées (profondeur de signal, fréquence d'échantillonnage...)

 

dUne section de mise à l'échelle enfin convaincante

L'upscale DVD était confié aux bons soins de la puce Sigma SMP8634 REV C sur les modèles précédents. Rien de bien notable à signaler, bien que certains utilisateurs aient été très agréablement surpris par les performances proposées. L’image DVD mise en l’échelle par le circuit de désentrelacement se montrait fidèle à la source, mais délivrait une image assez typée, à laquelle manque éclat et matière. Relativement plate et douce, l’image ne marquait pas par sa densité. L'évolution est ici radicale, puisque le BDP-2500 offre une puce de traitement luxueuse, la HQV (Hollywood Quality Video) Reon des laboratoires Siliconoptix. Nous devons avouer ne pas avoir été particlièrement bluffés par ce traitement vidéo haut de gamme (qui justifie le prix de la platine) appliqué sur une source SD, mais force fut de constater que par rapport au modèle BDP-1500, les détails se motrent plus expansifs, plus fins, et les images jouissent d'une meilleure dynamique vidéo. La matrice vidéo semble fouillée avec une évidente aisance, et les habituels travers de décodage comme les effets d'escaliers s'estompent à défaut de disparaître complètement. Le traitement vidéo se montre plus véloce et davantage tourné une image plus nette, moins affectée, moins soumise aux artefacts de décompresion. Cette mise à l'échelle rivalise sans mal avec des modèles plus performants et plus onéreux, et devrait combler les exigences de bien des spectateurs.

 

De remarquables performances en Haute Définition

La platine se montre très naturellement bien plus à son avantage sur le terrain de la HD, et délivre des performances qualifiables d’exceptionnelles. Diffusée en 720p ou 1080p, l’image obtenue se montre très fidèle à la source, et le lecteur parvient à en extraire chaque détail avec un beau sens de l’acuité. Les images se montrent piquées et vivantes, chaleureuses et définies. Les aplats parfois constatés sur une Playstation 3 sont ici aux abonnés absents, et le drive vidéo de ce BDP-2500 se montre en tout points convaincant. La densité des images issues de « Ne Le Dis à Personne » ou encore « Casino Royale » (des pressages Blu Ray de référence) n’est plus à démontrer. La platine fouille la matrice avec vivacité et ardeur, épouse les flux de la décompression, et ne propose jamais de ralentissements ou autres ‘judders’ imputables à la partie décodage. A l’aise sur tous les terrains, ce BDP-2500 étonne par son traitement vidéo, principalement lorsque l’on considère son prix. Il n’a en effet rien à envier à des modèles plus onéreux, et propose une section vidéo détonante et d’une rare efficacité. De plus, on notera également une absence de ‘personnalisation constructeur’ (des images typées, comme ce fut le cas sur certains lecteurs DVD de chez Sony), mais une fidélité à la source, à l’aise sur des compressions de type VC-1, MPEG-2 ou encore AVC. Au final, difficile de faire la fine bouche devant un spectacle qui récupère tout son sens de spectaculaire. Le rendu vidéo est optimal, les images fines et piquées, et profitent d’une superbe densité sur les plus beaux pressages. Le couple drive-décodage HD se montre à son avantage, et délivre les performances escomptées avec une aisance presque déconcertante. Les possesseurs de la platine BDP-1500 se rassureront de savoir que les résultats sont en tout points identiques. Après de nombreux tests sur d'autres modèles de la concurrence, nous pouvons affirmer que Samsung propose un traitement vidéo solide et exceptionellement fidèle à la source, sans détérioration (voir chez la concurrence...), et qui se montrera le plus à son avantage sur les titres Blu-Ray convenablement encodés. Un sans faute, sans le moindre doute.

 

 

CONCLUSION

 

Le géant Sud-Coréen propose sans nuls doutes l'une des platines les plus complète du marché, mais également des plus performantes. Certes, des mises à jour sont et seront nécessaires mais rendront cet appareil innovant et astucieux pleinement compatible avec toutes les fonctionnalités de l'univers du Blu-Ray. Avec son décodage HD affuté et perforant et ses fonctionnalités annexes (lecture de photos JPG, mode de lecture AVCHD - quelques soucis à signaler avec certains firmwares toutefois...- , MP3, upscale DVD par puce HQV Reon …), il s’agit sans conteste de l’une des plus belles offres du moment. Annoncée à 349 Euros, elle ne devrait guère prendre du temps avant de s’affirmer comme un choix de taille. Polyvalente et apte sur tous les terrains, elle bénéficie d’innovations et d’améliorations conséquentes (rapidité de la navigation, temps de chargement optimisés…). Sans compter que deux films aux superbes encodages image et son (Mr and Mrs Smith et Iron Man) sont offerts avec la platine lors de l'achat...

 

d

 

 

Compatibilité
Formats compatibles : VC-1, MPEG2, H.264, HD JPEG, MP3, WMA, DivX
Supports compatibles : BD-ROM (movie), BD-Java, BD-R, BD-RE
DVD-ROM, DVD±R(W), CD Audio, CD-R(W)

Vidéo
Convertisseur vidéo : 10 bits / 108 MHz
Restitution des couleurs : xvYCC
Traitement vidéo HQV
Mode Cinéma 24 images / seconde
Réducteur de bruits
Résolution en sortie
1920 x 1080 P (HDMI)
1920 x 1080 I (HDMI/Composante)
1280 x 720 P (HDMI/Composante)
720 x 480 P (HDMI/Composante)
720 x 480 I (Composante)
Mise à l'échelle des DVD (1080p sur la sortie HDMI)

Audio
Convertisseur audio N/A : 24 bits / 192 kHz
Décodeurs intégrés (HDMI 7.1 / RCA 7.1) :
LPCM
Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby True HD
DTS, DTS-HD HR
Sortie audio Bitstream (HDMI 7.1) :
LPCM
Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby True HD
DTS, DTS-HD HR, DTS-HD MA
Sortie audio analogique 7.1

Interactivité
Profil Blu-ray 2.0 (compatible BD Live)
Mémoire interne 1 Go
PiP (Picture in Picture)
Menu POP Up
Menu en affichage constant
Recherche avancée des scènes
Textes des sous-titres en Haute définition
Changement de couleur des sous-titres
Marque-page

Connectique
Sortie vidéo Composite
Sortie vidéo Composantes
Sortie HDMI (1.3)
Sortie audio numérique optique
Sortie audio analogique 7.1 canaux
Port Ethernet
Port USB 2.0

Généralités
Alimentation : AC 110/240 V, 60/50 Hz
Consommation en fonctionnement : 28 watts
Consommation en veille : 0.6 watts
Dimensions (L x H x P) : 429 x 58 x 269 mm - Poids : 2.9 Kg

Accessoires fournis
Télécommande + piles
Câble audio-vidéo RCA

Disponible depuis novembre 2008

 


 

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