Men In Black

" I'm just a figment of your imagination..."

 

GENERIQUE
Réalisation Barry Sonnenfeld
Chef Opérateur Don Peterman ASC
Musique Danny Elfman
Montage Jim Miller
Sound Designer TBA
Production Walter F. Parkes & Laurie MacDonald

 

INFORMATIONS TECHNIQUES
Transfert de données D.T.S 754 Kb/s (Half Rate) DTS 5.1 
Transfert de données D.D. 192  Kb/s  
Langues Anglais (DVD Zone 1) 5.1 & 2.0   Français 2.0
Sous-Titres Français; Anglais (Couleur Jaune)
Menus Animés et sonores. Intro. animée.
Jingle DTS "Flying Disc"
Changement "à la volée" Oui, possible.
Editeur Columbia Tristar Home Video; 5 Septembre 2000
1.85:1 environ, sur Tansfert Anamorphique.  environ 98 minutes (film)

 

SUPPLEMENTS: - Innombrables !! Vous les connaissez déjà tous, tous les sites US et FR en parlent depuis longtemps. A noter: commentaire visuel et sonore de Sonnefeld et T. Lee Jones (pensez à passer votre lecteur en mode écran 4/3...dans le cas contraire, un gentil sous-titre jaune vous le signalera). Bandes-annonces, Scène du tunnel visible en multi-angle, galerie de photos (trop petites...)...etc etc, une tonne de suppléments. Bref, de quoi réjouir et contenter fans du film... et cinéphiles !

 

LE FILM

    Qui ne connaît pas MIB ? Une oeuvrette pour certains, une synthèse avenante de 50 ans de cinéma paranoïaque pour d'autres, une comédies pour adolescent... Le film de Sonnefeld regorge de qualités techniques et fait la part belle aux effets visuels et spéciaux en tous genre. Un honnête divertissement en somme, mais qui concentre les mêmes "erreurs" caractéristiques du cinéma de Sonnefeld: une incomplétude presque maladive qui plombe le récit et réduit considérablement la portée de son oeuvre... Les suppléments présentés ici seront génialissimes pour certains, mais nettement moins enthousiasmants pour d'autres: l'intérêt réside dans la quantité et la surenchère, et la qualité de fond n'est pas présente en permanence... une belle édition, universelle, performante, et qui marque aussi les débuts DTS de la Columbia... qui aurait pu faire un tout petit peu plus d'efforts pour encore améliorer l'ensemble du point de vue du traitement du son... Mais bon, il s'agit d'un DVD9 chargé à bloc, ce qui induit inévitablement de petites baisses de qualité de ci de là.

 

 

TRANSFERT IMAGE

FiFidéle et définie, elle rayonne souvent. Le master utilisé est visiblement de la même souche que celui employé pour les précédents laserdisc Pal et NTSC, la définition et la précisions des noirs en plus, évidemment. Cependant, comme Dvdreview le remarquait déjà, la bande-son DTS a momonpolisée pas mal de place, et l'image perd souvent de sa superbe: arrières-plans vacillants, grain numérique prononcé, teintes peu fidèles... ce qui réduit par la même la qualité de la compression. Saturation des couleurs de belle à moyenne. Une image et un report qui à défaut d'être optimaux proposent néanmoins une certaine qualité d'ensemble, rendant justice au monde visuel créé pour l'occasion.

 

La Bande-Son:  Discrète et puissante.

    Abordons dès à présent ce qui vous intéresse le plus si vous visitez cette page: la bande-son DTS. Puissante, présente, efficace...mais somme toute très discrète. Le DTS n'apporte pas réellement un supplément qualitatif, et il semble bien dur de percevoir des différences notables avec son homologue Dolbien... En revanche, très belle frontalité, ouverte, articulée, large, aux dialogues toujours clairs et intelligibles. Les arrières sont bien souvent au repos et ne se réveillent qu'en de très très rares occasions (attaques finales, survols d'objets...). Dans l'ensemble, cette bande-son a du punch là où il le faut quand il le faut. Le traitemen,t DTS sous 754 Kbps ne permet pas de folies qualitatives, mais respecte bien la qualité essentielle de cette bande-son conçue avec soin: l'efficacité immédiate et parcimonieuse. Très belle dynamique, ouverture sonore parfois ahurissante, aux basses fréquences profondes et fort bien positionnées. 

    Les images latérales sont rares, et les transition d'une voie à une autre encore plus. De temps à autres (attaques, toujours!), toutes les voies entrent dans la partie, décrivant un magnifique champ sonore ambiophonique (salle de contrôle des MIB) qui ne cesse d'affirmer sa présence (voix de l'ordinateur en stéréo arrière répartie aussi à l'avant...). La musique de Danny Elfman bénéficie quant à elle d'une belle dimension sonore, tantôt stéréophonique (superbement aérée et présente), tantôt multicanale (un peu plus artificiel dans ce cas...). Shawn Murphy, "mixeur de musique" chevronné en a été chargé, et comme sur Dances With Wolves ou Titanic, son utilisation de la perspective acoustique et de la large amplitude spatiale fournies par le son numérique fait merveille, loin de tout "tape à l'oreil" clinquant et artificieux.

    Le DTS, à l'image de la bande-son, demeure tout de même velléitaire, de qualité certes, mais encore nettement sous-estimée. La scène du tunnel soulève de brusque remontée du niveau des aigus, avec une sifflante de fin inoubliable (lorsque la voiture débouche hors du tunnel), véritable démo des capacités dynamiques dans certaines bande de fréquence que propose le son digital. Magnifique. De même, les nombreuses armes utilisées parles agents et les extra-terrestres vous feront frémir de plaisir. La voiture de Kay n'est pas mal non plus: un grondement de basses très contrôlé se fera ressentir lorsque cette dernière démarre et surtout lorsqu'elle s'arrête. Et que dire des grognements extraterrestres ? Exotiques au possible, ils mobilisent voie centrale et caisson de basses, parfois en simultané (la scène d'ouverture avec notre ami Mikey). Dommage que les médiums soient peu ouverts, et que la bande-son s'y enterre souvent... d'où une petite sensation de lourdeur "mastoc"... La finesse est de mise, mais elle aurait méritée de l'être encore plus.

   

 

La version Dolby Surround

    Efficace en diable, elle propose une envergure et une puissance remarquables pour du 2.0 192 Kb/s. Très claire pour du simple surround, elle dispose quasiment des mêmes effets que la version DTS, et lorsque l'on passe du 5.1 au 2.0, on n'a pas la sensation de perdre quoi que ce soit. Une bizarrerie cependant: cette dernière ne dispose pas de dialogues parfaitement centrés: ils "transpirent" en permanence sur les enceintes droites et gauches, problème de diaphonie... D'où: une sensation d'ouverture magnifique (tout est stéréophonique, contrairement aux voix calées -et c'est normal d'ailleurs!- de la version 5.1), enjolivée par le "boost" en basses et en aigus qui lui a été appliqué (il y en a au moins autant qu'en DTS, voire même plus par moment...), mais son intérêt est très limité, car une voie semble manquer. Bizarre impression, mais excellent surround, qui regroupe toutes les qualités du 5.1, le délié et la séparation des canaux en moins. Même avec un petit ampli, vous ne perdrez pas grand chose. De toute façon, la stéréo arrière est quasi absente en 5.1 DD ou DTS. L'explication est simple: le réalisateur et les concepteurs du DVD ayant voulu créer un DVD universel et efficaces en 16/9 ou 4/3, en mono comme en 5.1, ils ont probablement décidé d'accorder une attention soutenue à cette version surround, bien plus que d'habitude en tous cas. Ainsi, tout le monde peut profiter de ce DVD de MIB dans des conditions ultimes.

    La version 2.0 Fr. est... piteuse au possible: tantôt ultra ouverte, elle demeure bien souvent platement unidirectionnelle et presque monophonique... à éviter. (Et pourquoi ce n'est pas le cas de la version 2.0 Anglaise, on est sur un DVD DTS merde !!!!)

 


BILAN

Equilibre Sonore               12/20

Définition Spatiale            11.5/20

Présence                            12.5/20

Dynamique                        15.5/20

Fidélité / Naturel               13/20

Reproduction Musique     15.5/20

Activité Surround              10/20

Niveau L.F.E                     13/20

GLOBAL:                          12.87 / 20  environ, Mention Assez Bien, avec indulgence tout de même...

 

 

Matériel utilisé pour ce test: Amplificateur  Denon AVC 3800, Décodeur DTS Millenium 2.4.6 (mode manuel, réglages médians), Lecteur DVD Toshiba SD2109, Enceintes frontales JM LAB Opal 609 bi-câblées (configuration "trois voies" par ajout d'une deuxième bobine concentrique et d'un filtre approprié), centrale Yamaha, arrières Jamo 160, caisson de basse Yamaha YST 40. Câbles audio-vidéo haute-définition.

 

Ce DVD nous a été aimablement prêté par SPACELASERDISC