DVD 9; NTSC, Zone 1.

English 5.1 @ 1536 Kbps, 20 Bits, 48 Khz.

English PCM  2.0  Track:  16 Bits, 48 Khz: "This disc is encoded with an uncompressed PCM soundtrack for optimum stereo fidelity".
4/3, Plein Ecran. Couleurs, 99 min environ. Menu Thématique animé. Titre BONUS en DTS 5.1, disque sérigraphié.. IMAGE Entertainment, 1999.

 

NOTE: Ce DVD est également disponible en Zone 2 depuis peu. Spécifications techniques et sensations d'écoute identiques à son homologue Zone 1 NTSC. Attention, cependant: des problèmes ont été détecté lors du choix du morceau Bonus "Seven Bridges Road", inaccessible sur certains lecteurs... . L'emballage carton élégant du Zone 1 (modèle Warner) a laissé place à un packaging plastique des plus banals en Zone 2... .

Le Logo DTS d'ouverture "Flying Disc" a aussi été conservé.

 

        Voici enfin la critique de l'un des plus grands hits du marché DVD DTS. Le concert live des Eagles, Hell Freezes Over est avnt toute chose un bonheur accoustique de chaque instant où des titres "anciens" côtoient des nouveautés fort réussies. En dépit d'une mise en scène aux propositions d'écriture assez incohérentes et plates dans l'ensemble (comme c'est le cas, généralement, pour tous les concerts), l'image de ce DVD est assez réussie, mais dépasse tout juste la moyenne, la plus grande partie de l'encodage ayant naturellement favorisée la partie son. 

 

    Mais tournons-nous dès à présent vers l'essentiel. Le DTS 5.1 est ici "chargé à bloc". Son taux de transfert de données est au maximum, 1536 Kbps, gage d'une qualité de reproduction et de représentation plus qu'optimale... en attendant ces fameux 24 bits/ 192 Khz que théoriquement le DTS atteindrait (c'est prévu) mais sur un autre support que le DVD.  Le programme démarre sur une petite dizaine de minutes de coulisses, en DTS mono. Rien de notable donc, mais dès que le titre s'affiche, la dynamique et la présence s'affirment de manière absolument ébouriffantes (flammes inaugurales...). Le premier titre est "Hotel California". Dès les premières notes (attaques de guitares...), une sensation prégnante de naturel et d'aération s'exprime en toute liberté. La disposition spatiale est à tomber à la renverse: l'enceinte avant gauche, puis l'enceinte arrière droite distillent de concert une ligne mélodique inoubliable. le plus remarquable: la scène sonore ne fait que gagner de l'ampleur au fur et à mesure du déroulement du concert. "Hotel California" n'est pourtant pas le titre le plus représentatif ni le plus spatial... A vous de découvrir les autres. Le disque contient également une chanson Bonus intitulée "Seven Bridges Road" (accessible par le menu), et dans laquelle chaque membre du groupe occupe une enceinte: ce récital polyphonique est sublimissime! Le générique de fin, après une courte partie en mono sur l'enceinte centrale, vous amènera à un fantastique bouquet final, très court certes, mais qui synthétise toutes les qualités du codage DTS. Toutes les enceintes sont actives, la dynamique est à tomber, et la musicalité littéralement renversante. Une note final presque bien meilleure que le concert dans son intégralité!

 

    Le DTS se pose d'emblée comme un implacable répartiteur mélodique: précision, rigueur, naturel (toucher des cordes...on perçoit jusqu'au déplacements d'air des doigts le long des instruments) sont au rendez-vous. L'apport dynamique est incontestable, la musicalité patente et envoûtante. Chaque titre bénéficie d'une caractérisation sonore placée sous le signe de l'ampleur et de la transparence. Aucune fausse note n'est à signaler, aucune incohérence, si ce n'est quelques déplacements de la masse sonore sur la partie arrière de votre auditorium (peu heureux... voire choquant pour certains!) et la voix un peu trop centrée et fermée de Don Henley en centrale, bien meilleure, semble t-il, sur le Laserdisc...Mais passons. Une qualité globale d'une puissance transcendante, un peu comme si ce titre imposait un nouveau standard aux plus puristes d'entre nous. La réserve de puissance dynamique semble par moments inépuisables. Bref, un authentique émerveillement, qui met les sens en état d'éveil perpétuel. Finesse, clarté, transparence, art de la nuance subtile, ce concert est un HIT absolu en terme de fidélité, de définition, et de haute qualité. D'ailleurs, la piste stéréo 16 bits, 48 khz également présente sur le disque est sensationnelle, mais n'a ni la dynamique ni le pouvoir d'analyse et de répartition spatiale du DTS 5.1 . Par ailleurs, cette piste DTS propose de vastes extensions théoriques, qui pourraient bien intéresser les audiophiles les plus avertis. En effet, jusqu'à quel point l'évènement musical est-il en état de reproduction? Où, quand, et surtout comment débute la sphère de la Représentation Musicale, cet état souverain qui symbolise le stade ultime de la musicalité? Peut-on atteindre une authentique mise en forme du message musical en DTS? Bien des réponses se trouvent dans ce disque...

    A noter que le DVD de démo n°4 de DTS propose aussi Hotel California: Version en tous points identique à celle-ci, mais encore plus claire (!!), comme si l'enregistrement avait été "nettoyé". Moins de basses en revanche...

 

 


     

                

-Ampleur et majesté                                    - Petit manque de délié (très rare)

-Qualité générale                                        

- Une référence absolue                                            


 

BILAN

Equilibre Sonore               17.5/20

Définition Spatiale            18/20

Présence                            19/20

Dynamique                        17.5/20

Fidélité / Naturel               18/20

Reproduction Musique     19/20

Activité Surround              18.5/20

Niveau L.F.E                     18/20

GLOBAL:                         18,20 / 20,  "Mention Très Bien"