DVD 5, NTSC, Zone ALL

English  5.1 @ 1509,75 Kbps. (20 Bits, 48 Khz) sur l'intégralité du DVD.

English, 2.0 @ 192 Kbps. 
  et  4/3 Vidéo  Couleurs et noir et blanc, menu animé, muet. DTS CORPORATION; 2000.

Accès direct aux extraits (pas de texte de loi), possibilité de lire l'intégralité du disque ou lecture en boucle. Seule "option" (assez honteuse d'ailleurs), la présence d'un -discret- bouton 'audio' situé en bas à droite qui permet l'écoute en DTS ou en Dolby Surround 2.0 @192 Kb/s...

A noter que le passage en Dolby Surround 2.0 n'est pas à l'avantage du procédé: flasque, peu défini plat et anodin sur certains morceaux (Dances With Wolves, Eagles -surtout- et Antz), il s'envole littéralement sur The Haunting et sur...Saving Private Ryan...sans pour autant battre, évidemment, le son DTS.

 

 


LOGO  " Sonic Landscape" (18 sec.)

    Voir la critique complète ici. I s'agit du même logo que celui présent sur THE BONE COLLECTOR et THE BEST MAN, JAWS, mais enregistré sous 1509.75 Kbps. Encore plus de cohésion, et un tour 360° d'aigus cristallins insoupçonnables sur les autres DVD...Brillant, mais assez peu convaincant. Le système de codage audio perceptuel DTS peut nettement mieux faire.


    Bientôt sur le site, la critique complète. Ici, c'est la scène d'assaut initiale qui nous est offerte: peu d'effets au début, basses rutilantes et précision naturelle sublime. Puis, lorsque apparaît le score de John Barry , la musique respire davantage: l'ouverture globale est d'une spatialité et d'une précision absolue: les cuivres, ...chaque instrument est clairement présent, la masse orchestrale est incroyablement fluide et réelle. Tous les avantages du procédé sont ici mis à l'honneur: les aigus filent très haut, les basses sont profondes et très denses, les amplitudes mélodiques respectées et l'équilibre tonal "resplendissant". Ce n'est pas le meilleur passage du film en ce qui concerne la bande-son, mais elle s'intègre à la perfection dans un ensemble riche en "lumière sonore". Un extrait loin de tout bluff, précis, concis, remarquablement équilibré, et lumineux.

Equilibre Sonore              13/20

Définition Spatiale          14.5/20

Présence                         11-16/20

Dynamique                     15/20

Fidélité / Naturel             10-16/20 (sans-avec musique)

Reproduction Musique     16/20 (nettement supérieure à celle du CD)

Activité Surround            13.5/20

Niveau LFE                     14/20

 

 


(Extended Surround ES)

   Un extrait assez court, et, curieusement, pas plus convaincant (ou presque) que l'écoute de ce même passage en Dolby Surround (plus de détails sur la centrale en prologic...). Basses d'une puissance ravageuse (attention, vraiment!) issues du caisson et des enceintes principales. Effets assez limités..comme d'habitude chez Dreamworks, car la bande-son a encore été ré-équalisée... Présence arrière impeccable bien qu'assez anémiée. Ensemble très cohérent, qui met tous les canaux à contribution presque simultanément, y compris le LFE. L'encodage image est superbe, argentique, détaillé... La dynamique de l'ensemble ravira les possesseurs de JM LAB Electra, Triangle Antal ou mieux (!)...tant elle s'affirme avec puissance et conviction. L'explosion de la vitre résonne profondément et "image" très très loin à l'arrière gauche de l'enceinte avant gauche. oui, oui, vous lisez bien: voici enfin une explosion un peu plus fine que d'habitude qui utilise la directivité horizontale accrue du procédé DTS. Le signal de basses envoyé à cet instant est phénoménal: attention au matériel, tant il descend bas, très très bas dans toute la pièce, caisson...comme enceintes! Seul reproche: un petit manque de texture, assez palpable. Un ensemble convaincant bien que finalement peu articulé, et ne présentant, au demeurant, que peu d'intérêt... Attendons l'édition "DTS Surround ES 6.1" prévue fin Août pour voir si des efforts supplémentaires auront été fait. Petit détail: la voie arrière matricée ES n'a pas pu être testée...

LIEN VERS LA CRITIQUE DU FILM, où la bande-son est nettement plus furieuse et aboutie.

Equilibre Sonore               11/20

Définition Spatiale           12/20

Présence                          14/20

Dynamique                      14/20

Fidélité /Naturel               12/20 (ré-égalisée...)

Reproduction Musique      11/20  (même remarque)

Activité Surround             12/20

Niveau basses fréquences  19/20 (caisson: moyen, mais superbe extension sur principales)

 

 


   En tous points identique à la version DVD DTS. Aucune différence notable.  Voici le lien pour la critique complète... Attention cependant: ceux qui passent leurs systèmes en Small perdront au passage la superbe extension des basses sur les principales: en effet, le film n'utilise le caisson de basses que très peu, et pourtant, Toutes les enceintes "cardinales" diffusent un sublime tapis de basses, très modulé, très pertinent. Essayez donc le chapitre10 en "small", puis en "large": les deux enceintes avant gauche et droite vont descendre très très bas.


    Des différences plus que notables ! Il s'agit d'un extrait de près de 7 minutes, l'attaque finale dans le village jusqu'à l'arrivée des avions. Le passage sous 1509 Kb/s est on ne peut plus significatif ici: "Les Années Laser" avaient signalé qu'il fallait de bonnes oreilles et un bob matériel pour entendre la différence par rapport aux 754 Kb/s du DVD Z1, or, il n'en est rien. La gestion des basses est assez différentes: de moins présentes à plus présentes. La bande-son ne semble pas ré-égalisée ici, ou alors très peu. la gamme dynamique est bien plus ample, l'image sonore globale bien plus enveloppante et palpable. Davantage étoffée, l'image sonore retrouve une sonorité convaincante. les coups de feu fusent, les explosions déchirent littéralement la pièce de part en part... Le faible taux de compression (encore plus que sur le DVD Z1: l'extrait présenté ici est deux fois moins compressé) parvient à créer une sensation d'espace et d'amplitude nettement plus convaincante et spatialisée que le z1 de Dreamworks. Impensable au départ, mais Dieu que c'est bon ! Voir la critique intégrale, en cliquant Ici...

 


    Seule la voie centrale brille par sa clarté et la pertinence de sa captation: l'auditeur est au cœur même d'une sorte de "matrice" vocale, ample, riche, nuancée, fidèle et harmonieuse. Attention aux centrales ne tenant pas vraiment la route... on perdrait réellement en qualité. Les autres voies bénéficient malheureusement d'une prise de son et d'un mixage banal, retiré, relativement sourd et calfeutré... Dommage dans l'ensemble. la chanson "Am I getting Through", présentée ici s'oublie très facilement. le mixage privilégie le "tape à l'oreil", mais l'effectue sans vergogne, sans le moindre intérêt. D'où une scène sonore plate, gâchée, voire pénible. Mollesse et inconsistance dans l'ensemble... mais pas de dénaturation pour autant. Son anti-métallique, chaleureux pour certains, mais dépourvu de toute prétention hi-fiste. Seuls les "fans" apprécieront, mais cela n'engage que moi.

Équilibre Sonore               13/20

Définition Spatiale           11/20

Présence                          14.5/20

Dynamique                       12/20

Fidélité / Naturel               12/20 

Reproduction Musique      13/20  

Activité Surround             11/20

Niveau basses fréquences  12.5/20 

 

 


HELL FREEZES OVER

   Encore une surprise de taille: l'intégral de "Hotel California" est présenté ici... et il sonne presque mieux que sur le DVD z1 (critique DVD DTS disponible Ici ). Même taux de transfert de données pourtant, mais l'ensemble est ici adouci, tout en proposant un piqué musical exacerbé. Granulation, amplitude sonore, hautes fréquences ultra-réalistes, basses moins lourdes que sur la version éditée par Image Entertainment. Ce coup de pinceau, artifice de mixage, est le bienvenu, même si l'original est lui aussi presque parfait. Ici, l'amateur redécouvrira le sens du terme "ampleur musicale", et chaque canal se voit doté d'un léger mais notable et très net surcroît de définition, qui dessine encore mieux le contour des instruments et affine le rendu des touchers de cordes. Tel un bon vin qui serait bonifié avec l'âge! Assez surprenant, vraiment. Une clarté mémorable, doublée d'un aplomb et d'une dimension réaliste palpables, une fois de plus. Un superbe extrait de démonstration.

 


ROYORBISON, Pretty Woman

   La pièce de résistance, l'extrait de démo ultime: cette version LIVE de Pretty Woman est une référence en DTS. L'image noir et blanc est superbe, argentique, lumineuse, piquée, mais la bande-son est d'une qualité inouïe. Présente à un niveau de volume élevée, attention au choc: un rendu des hautes et très hautes fréquences d'une perfection inoubliable, une plage dynamique absolue, une clarté légendaire, ... et que dire de la "gestion" et de l'ordonnancement des 5 canaux si ce n'est qu'ils sont en tout points naturel (réverbérations patentes de la pièce de concert...) et qu'ils affichent une réelle maturité pour ce qui est de l'ambiophonie. Définition acoustique optimale, enregistrement des voix calées sur la centrale mais qui débordent légèrement sur l'avant comme pour encore mieux exacerber l'homogénéité des paroles légendaires de Orbison. Des accords de guitare discrets en stéréo arrières, des basses fréquences gérées avec parcimonie et goût, ce passage décevra difficilement l'amateur de DTS ultra-défini. Pour "Les Années Laser", il s'agissait d'un "véritable bonheur acoustique". Le son est exceptionnellement brillant, peut-être un peu trop. Voici donc un extrait de démo qui distinguera vite le bon grain de l'ivraie, en ce qui concerne le matériel d'écoute. Avant d'acheter un amplificateur/décodeur, emportez-le avec vous!

Équilibre Sonore               14/20

Définition Spatiale           15/20

Présence                          17/20

Dynamique                       17.5/20

Fidélité / Naturel               16/20 

Reproduction Musique      17/20  

Activité Surround             13.5/20

Niveau basses fréquences  14/20

 


 

 

 

 

Bilan Global:  une initiative intéressante, mais qui, dans l'ensemble, manque tout de même d'un peu de franchise pour convaincre à 100 %. Certains murmurent que le DVD de démo précédent était nettement meilleur... Il s'agit ici ni plus ni moins que d'une présentation élégante des titres majeurs disponibles en DTS au milieu de l'année 2000. Il eût été intéressant d'y inclure quelques extraits purement musicaux, mai DTS a choisi l'édition séparée: les flux n'étant pas tou à fait les même en texture et en définition.