IMAGE DVD ANTZ

DVD 5 (indication erronée sur la jaquette "Dual layer") NTSC, Z1.

English 5.1 @ 1509,75 Kbps

English Dolby Surround 2.0 @ 192 Kbps
  environ 1.85:1 Couleurs, 83 min environ. Menu thématique animé et musical. Dreamworks Home Entertainment, 1999.

 

       IlIl s'agit tout d'abord d'une surprise de taille: suite à de nombreuses interrogations quant au bien-fondé artistique de l'entreprise ordonnée par Spielberg en  personne, c'est bel et bien à une surprenante galeries de personnages digitaux que nous assistons. La comparaison avec A BUG'S LIFE est laissée à l'entière attention des spectateurs... mais je ne peux m'empêcher de dire que le film coordonné par John Lasseter dispose d'une imagerie bien plus engageante que celle de ANTZ, moins orienté vers un public "junior".

    AANTZ ne raconte ni plus ni moins que l'histoire d'un individu qui, fondu dans une masse ouvrière trop conséquente, voit son intégrité menacée au point d'en subir de perpétuels soucis d'ordre existentiel... Sa rencontre avec la Princesse Bala le sortira de son insignifiante et morne existence et le mènera aux confins de son univers miniature: Insectopia, LE mythique paradis des insectes.

 

         ANTZ dispose d'une bande son exceptionnelle à mains égards. D'une part, tous les événements sonores sont d'un équilibre remarquable. L'images stéréo frontale est équilibrée et surtout très vaste. Les voix sont d'une clarté mémorable: en effet, celles-ci ont été entièrement enregistré en studio par les comédiens dont les nom figurent sur le générique d'ouverture, gage d'une qualité optimum, même si... mais on en reparlera à propos d'autres films... Globalement, le champ sonore proposé par le DTS est assez enveloppant au début, puis il se complexifie à mesure que la narration se déroule, au point de devenir complètement "Holosonique", c'est à dire formant un environnement acoustique optimal car diffusé sur toutes les enceintes. Une perspective sonore est ainsi créée, qui entoure et enveloppe l'auditeur en une myriade de sons et d'événements sobres mais efficace.

    Point d'esbroufe. Les effets vont de quasi imperceptibles à prenants et saisissants. L'attaque des termites, chapitres 7 et surtout 8, en représente un excellent exemple: le DTS crée  une enveloppe sonore cohérente et holographique au sein de laquelle la localisation précise des sons est presque impossible, contrairement au Dolby Digital qui lui diffuse sans construire et créer. La subtilité est donc de mise, de même que la présence. Cette version ravira les plus belles installations par sa faculté à répartir la masse sonore de manière très homogène, sans jamais être agressive, ce qui n'exclut pas la puissance et la fermeté. Par moment, on aurait préféré une plus grande présence (notamment au début du film) et une définition un peu moins ténue, une présence plus affirmée (le générique musical du début n'est pas assez défini... mais cela n'engage que moi!. Autre point fort: la diversité des événements proposés: musiques, chansons, échos... . Chaque lieu donne droit à une caractérisation différente de la bande-son: les échos de la fourmilière, les musiques et l'exotisme offert par Insectopia... bref, il s'agit d'un authentique voyage sonore. Les coups de pioche dans les tunnels de la fourmilière vous donneront un bel exemple de ce que l'ambiophonie veut réellement dire. Guettez également l'obstruction des sorties de la fourmilière ainsi que l'inondation...  la chute du morceau de bois lors du sauvetage de la Princesse par Z représente indéniablement un test discret certes, mais efficace en diable pour évaluer le degré de définition de vos enceintes surround: ce-dernier tombe de manière cinglante, et semble s'éloigner loin, très loin, très très loin derrière vos enceintes, mettant le doigt sur l'un des avantages unique du DTS: ses facultés de définition de l'espace sonore et sa capacité à diffuser verticalement et horizontalement, devant et derrière les diffuseurs.

    Les scènes "d'action" bénéficient également de la haute  intelligibilité offerte par le mixage sous 20Bits: lors de l'attaque de la chaussure aux chapitres 16 et 17, une puissance et une dynamique remarquables illuminent la bande-son. Le caisson est mis à rude épreuve...à ce moment là. Enfin, la chanson du générique de fin, diffusée en stéréo à l'avant, bénéficie elle aussi d'une superbe définition.

Conclusion: En dépit de quelques imprécisions par moment et d'une bande-son légèrement ténue, la version DTS de ANTZ (rappelons qu'il existe une édition spéciale SIGNATURE chez le même éditeur comportant de nombreux suppléments: scènes coupées...commentaire audio...)  représente incontestablement un excellent choix. Il démontre simplement qu'une bande-son peut-être performante et ô combien subtile sans pour autant être agressive et inconfortable. Un excellent choix donc, pas le plus musical et le plus ébouriffant, mais l'un des plus originaux et subtils.

 

AFTERTHOUGHT...

    23/04/00: Suite à un récent changement d'enceintes frontales, voici une petite réactualisation de cette critique: Bande-son détonante, très dynamique dans les graves, profondeur et définition patentes. Vérité des timbres, équilibre tonal évitant tout débordement, tout excès, et favorisant une "préhension" naturelle des sons. Grande profondeur de champ sonore, et surtout: net surcroît de définition par rapport à du Dolby Digital. Bref, ça fait plaisir à entendre, mais alors très très plaisir!

 

Equilibre Sonore             14/20

Définition Spatiale          14/20   

Présence:                          14/20

Dynamique                        14/20

Fidélité/ Naturel                14/20

Reproduction musicale   15/20

Activité Surround             13.5/20

Niveau LFE                        11/20

GLOBAL:                Environ 14/20Mention Bien.

 

Matériel utilisé pour ce test: Amplificateur  Denon AVC 3800, Décodeur DTS Millenium 2.4.6 (mode manuel, réglages médians), Lecteur DVD Toshiba SD2109, Enceintes frontales JM LAB Opal 609 bi-câblées (configuration "trois voies" par ajout d'une deuxième bobine concentrique et d'un filtre approprié), centrale Cobalt 2K CC 800 bi-câblée, arrières Jamo 160, caisson de basse Yamaha YST 40. Câbles audio-vidéo haute-définition.

Testé par CORNWALL.